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Les fêtes de village d’il y a cinq cents ans


10 octobre 2022 à 04:01

Parle-moi de ton art!

Elena Maria Castella, infirmière de 24 ans, pratique la danse médiévale depuis trois ans.

«Je suis tombée nez à nez avec de la danse médiévale pour la première fois à la fête médiévale d’Estavayer-le-Lac, à laquelle je m’étais rendue avec la troupe de théâtre de mon collège (Gambach), et j’en suis immédiatement tombée totalement amoureuse! Depuis toute petite, j’adore danser et je suis passée par presque tous les styles: danse classique, hip-hop, comédie musicale. C’est avant tout la musique qui accompagne les danses qui m’a plu. Pour nous accompagner, nous avons notre propre orchestre, qui joue sur des instruments d’époque comme les flûtes, le tambour, la cornemuse ou la vielle à roue.

Lors des fêtes médiévales, on commence par une petite démonstration, en chantant et en dansant, mais on entraîne rapidement le public dans les danses en leur montrant quelques pas. Après tout, c’est comme ça que l’on dansait à l’époque lors des fêtes de village! Cela peut faire un peu peur pour le public qui n’est pas habitué, mais en réalité c’est assez simple. Au début, les gens sont toujours un peu gênés et hésitent à participer, mais ils se prennent rapidement au jeu et en ressortent toujours avec un immense sourire. Les danses sont très imagées et intuitives, on peut donc s’en sortir sans avoir beaucoup d’expérience dans la danse.

Il y a aussi le côté historique de la discipline qui me plaît bien. Comme beaucoup d’autres, j’ai réalisé moi-même la robe et la coiffe que je porte lors des fêtes, dans des tissus fabriqués comme ceux de l’époque. Notre troupe (Les Pieds Gauches) se concentre sur des danses bourguignonnes de la période de 1465 à 1475, mais on prend aussi des libertés avec la réalité historique. Par exemple, on ne regarde plus le genre dans les danses de couple, et tout le monde peut danser avec tout le monde. C’est super que cette discipline se modernise et attire de plus en plus de jeunes, et notamment de plus en plus de garçons!» Zénon Brügger

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