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«L’écriture est une échappatoire»


Estelle Rotzetter

Estelle Rotzetter

6 janvier 2024 à 14:30

Rania Volken

17 ans, étudiante au collège

«Je n’ai pas spécialement beaucoup d’expérience en écriture. Quand j’étais petite, je tenais un journal intime, mais la plupart des histoires que j’inventais restaient dans ma tête. C’est pour mon travail de maturité que j’ai commencé à écrire régulièrement. Mon projet consiste à rédiger et illustrer une histoire pour enfant. Comme je suis passionnée de mythologie grecque, j’ai décidé de réécrire L’Odyssée d’Homère afin qu’elle soit accessible aux enfants. La première étape était de sélectionner les informations que je souhaitais conserver dans mon livre. Dans un deuxième temps, je réécris chapitre par chapitre le récit en prenant soin d’adapter le contenu aux enfants. La principale difficulté est de rendre le tout intéressant pour de jeunes lecteurs. J’apprécie l’aspect créatif que recèle l’écriture. En tant qu’auteure, on peut créer son propre monde, le façonner à sa guise et faire passer des messages.»

Rania Volken © Clarissa Haussener

Alexia Giot

17 ans, étudiante au collège

«A l’âge de dix ans, j’ai fait mes premiers pas en écriture. Je lisais déjà beaucoup à l’époque. A mon avis, il est presque inévitable de se mettre à l’écriture si on aime lire. Tout naturellement, j’ai voulu créer mes propres histoires et les mettre par écrit. Pour moi, l’écriture c’est avant tout une échappatoire. Poser mes pensées sur une feuille m’aide à me vider l’esprit. Je trouve cela apaisant. C’est aussi une façon de m’exprimer. D’une certaine manière, je peux donner vie aux personnages que j’invente dans ma tête. Actuellement, je m’apprête à rédiger une romance fantastique. Pour ce récit, l’intrigue est inspirée des étoiles et de leurs explosions qui seront représentées à travers les blessures que la vie laisse sur les humains. Généralement, mes sentiments sont ma principale source d’inspiration. Quand je ressens un trop-plein d’émotions, j’aime bien les transposer sur le papier.»

Alexia Giot © Alexia Giot

Véronica Mendes De Carvalho

19 ans, étudiante au collège

«Dans le cadre de mon travail de maturité, j’ai choisi un projet créatif: l’écriture d’une nouvelle. Lorsque j’ai découvert qu’il n’y avait pas de genre imposé, j’étais particulièrement heureuse car cela m’a permis de coucher sur le papier une histoire que j’avais en tête depuis déjà plusieurs semaines. Ce travail m’a fait réaliser que la seule chose qu’il me manquait pour développer mon écriture créative, c’était du temps libre. A mes treize ans, j’ai commencé à publier des fanfictions sur Wattpad. Cela me permettait d’imaginer les scènes que j’aurais voulu voir dans mes séries préférées. Aujourd’hui, les récits que j’invente s’inscrivent dans le genre Young Adult et j’y ajoute souvent quelques touches de fantasy. Mon inspiration, je la puise dans les romans de mes auteurs préférés ainsi que dans le monde qui nous entoure. Beaucoup d’idées me viennent en me baladant dans la rue ou en écoutant de la musique.»

Véronica Mendes De Carvalho © Luc Perritaz

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