Les Birkenstock. le ringard branché

C’est tendance!

La sandale allemande s’impose comme LA chaussure de l’été. Longtemps décriée, elle ne laisse plus personne de marbre aujourd’hui.

Il est bientôt là, l’été, ce temps des terrasses ensoleillées, des plages ensablées, des soirées veloutées et des orteils éventés. A propos d’orteils, au moment de troquer les bottes de pluie pour des chaussures plus adaptées aux chaleurs estivales, il est une sandale intemporelle qui fait un carton dans nos contrées: la Birkenstock. Cette pantoufle développée par la marque allemande éponyme a longtemps été considérée comme le sommet de la ringardise. Aujourd’hui, la «Birk» tient sa revanche. D’été en été, elle chausse les plus grands et est louée par ses utilisateurs.

Confort, polyvalence et durabilité sont les principales qualités de cette sandale. Sa semelle en liège épouse avec douceur et onctuosité les voûtes plantaires et limite les odeurs. Ses brides en cuir assurent un maintien sûr, qui saura mettre en valeur vos mollets galbés et vos orteils soignés. Maintenant démocratisée, la Birkenstock vous accompagnera au bureau, à la plage, à la maison ou en soirée mondaine sans (trop) faire sourciller. Et elle le fera longtemps. Convaincus par la deutsche Qualität, ses adeptes soulignent sa robustesse et sa longévité.

Seule ombre au tableau, la «Birk» ne fait pas encore l’unanimité. La résistance est encore farouche. Les chantres du bon goût ne digèrent toujours pas sa popularité. Le spectre stéréotypé du touriste allemand hante toujours certains esprits.

Mais voyons la chose du bon côté: que ce soit pour critiquer ou pour flatter, la Birkenstock est une bonne excuse pour briser la glace. Un moyen pour permettre aux célibataires de trouver chaussure à leur pied? C’est en tout cas la garantie de tomber sur quelqu’un qui, avec ou sans chaussettes, en noir, en rose ou à paillettes, sait respecter ses pieds. Dites-vous qu’au moins, ce ne sont pas des Crocs, ou pire, des claquettes-chaussettes! Amédée Hirt