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Le gardiennage de cabane, un job d’été original

Corentin Chofflon, jeune étudiant de 18 ans au Collège Saint-Michel, nous parle de son job d’été qui change de l’ordinaire: gardien de cabane.


Kilian Richard

Kilian Richard

11 juillet 2023 à 09:20

Temps de lecture : 1 min

Eté » Tout commence par une mésaventure mondiale: le Covid-19. En effet, Corentin a dû annuler son échange linguistique estival en Angleterre, en raison de la pandémie. Grand sportif et amoureux de la nature, il a eu l’idée d’aller travailler dans une cabane. «C’était l’occasion de voir du monde et de faire une expérience originale qui me permettait d’avoir une activité malgré le confinement», explique le jeune homme. Le lendemain, Corentin envoie un courrier électronique aux cabanes romandes. Celle de Bertol lui répond positivement. Il commence alors son aventure en Valais, près d’Evolène.

Pour travailler dans une cabane, il convient d’être multitâche. «Il y a tout d’abord l’aspect social qui consiste à échanger avec les clients et ensuite l’aspect logistique qui contribue au bon fonctionnement de l’établissement», nous dévoile le jeune collégien de 18 ans. La journée du Fribourgeois commence donc à 7 heures du matin par le ménage: laver les chambres en utilisant le moins d’eau possible, étant donné que le stock de la cabane est limité. Ensuite, entre 9 heures et midi, les gardiens s’occupent des différents travaux d’entretien: refaire les tabourets, entretenir les chemins d’accès, ouvrir des voies d’escalade…

« Un des grands défis, c’est l’approvisionnement en eau »

L’après-midi et la soirée sont consacrés à la préparation et le service des repas pour les clients. En fin de soirée, il prépare les petits-déjeuners pour le lendemain, avant de se coucher à 22 heures. Etre gardien de cabane, ce n’est pas tous les jours facile. En effet, Corentin a fait face à un mode de vie isolé. La cabane est située sur un pic rocheux, entouré d’un désert de pierre et de glace. «Je voulais faire du sport, mais malheureusement il n’y a que des cailloux donc il est difficile de s’évader», nous raconte-t-il.

«Un autre grand défi pour l’établissement, c’est l’approvisionnement en eau», déclare le collégien. Or, cet approvisionnement est mis en danger par le réchauffement climatique qui fait fondre à toute allure le névé fournissant en eau la cabane. Le pergélisol est quant à lui fragilisé, ce qui provoque des chutes de pierres dans les alentours de la cabane.

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