Logo

Page jeunes

La mode responsable a sa boutique, la Baraque à Fripes

Axel, 25 ans, et Camille, 29 ans, ont fondé La Baraque à Fripes, au centre-ville de Fribourg. Une boutique au concept ingénieux.

6 septembre 2021 à 04:01

Coup de cœur! » La Baraque à Fripes a ouvert ses portes à Fribourg en juillet dernier. Camille et Axel, ses propriétaires, racontent comment ils ont eu l’idée d’un tel commerce.

A l’heure où chacun prend conscience de l’impact de l’industrie textile sur l’environnement, s’habiller en seconde main devient de plus en plus tendance. Au centre-ville de Fribourg, jusqu’à peu, il existait peu de lieux où acheter des vêtements de fripes. Camille, 29 ans, et Axel, 25 ans, originaires de Bulle, ont décidé de remédier à ce manque en fondant La Baraque à Fripes, située dans le quartier du Bourg.

Sa cofondatrice, Camille, a d’abord beaucoup voyagé, de l’Angleterre au Canada, où elle a pu remarquer de multiples concepts de friperies: «Je suis partie avec ce rêve d’ouvrir ma propre boutique et tous ces déplacements n’ont fait que le renforcer», note la jeune femme. La Bulloise revient alors en Suisse en commençant par travailler dans le tourisme, ce qui ne lui correspondait pas. Camille décide ensuite, avec son compagnon Axel, de faire de l’idée d’ouvrir une friperie une réalité.

«Notre installation a été plutôt rapide», complète Axel. Trois mois se sont écoulés entre le moment où le local a été trouvé et l’entrée des premiers clients. Axel et Camille ont d’abord émis des doutes sur le bon emplacement de leur boutique: «La rue de Lausanne a mauvaise presse, mais il y a eu depuis une redynamisation et cela reste un lieu de passage avec beaucoup d’étudiants.»

En pénétrant dans la boutique, le nombre important de pièces saute immédiatement aux yeux. «C’est une remarque qui nous est beaucoup revenue», avoue Axel. Seulement, les vêtements ne sont pas arrivés là n’importe comment: «Au Canada, j’ai découvert un système ingénieux qui permet de faire circuler les habits», poursuit Camille. Si quelqu’un amène un kilo de vêtements, il reçoit un bon de sept francs, à dépenser dans la boutique. «Cela incite les gens à venir découvrir le lieu et ils peuvent se débarrasser de vieux vêtements en leur donnant une seconde vie», résume le jeune homme.

Si l’envie prend à certains d’agrandir les rayons de La Baraque à Fripes, il faut veiller à ce que les vêtements apportés soient vintage, le fil conducteur de la boutique d’Axel et Camille.

Franck Descloux

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus