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La fripe, c’est chic et c’est aussi en ligne

«J’ai découvert que je pouvais lier ma passion pour la mode avec ma friperie sur Instagram.»

Amélie Kadji

Amélie Kadji

31 juillet 2022 à 22:23

Coup de cœur » Lucie Benjamin, jeune artiste de 23 ans, a lancé sa friperie et expose ses créations sur Instagram.

En mars 2020, en pleine période de confinement et en passe d’obtenir son bachelor en psychologie à l’Université de Lausanne, Lucie Benjamin, 23 ans, se lance dans la friperie en ligne. «J’ai toujours eu de l’intérêt pour la mode», raconte-t-elle. «A partir du collège, j’ai commencé à aller en friperie et je me suis rendu compte qu’on pouvait y trouver beaucoup de pièces uniques», explique la jeune femme. Elle se lance donc dans le projet de créer une friperie en ligne, intitulée ta.fringale sur le réseau social Instagram, mais sans réelle ambition ou attente.

Ce n’est que par la suite que la Lausannoise installée à Fribourg prend plus au sérieux le développement de son projet, jusqu’à en faire son activité principale à côté de son travail de serveuse. «J’ai découvert que je pouvais lier ma passion pour la mode avec ma friperie sur Instagram et j’ai commencé à y consacrer plus de temps», ajoute-elle. «En plus du côté sympathique, il y a également le côté éthique qui me tient à cœur. Cela fait plus de six ans que je m’habille presque exclusivement en friperie, d’une part pour l’aspect économique, mais également pour l’aspect environnemental.» Deux valeurs que Lucie essaie de transmettre à travers ta.fringale.

«Cela fait plus de six ans que je m’habille presque exclusivement en friperie, d’une part pour l’aspect économique, mais également pour l’aspect environnemental»
Lucie Benjamin

Pour dénicher les pépites vestimentaires, tout est affaire de patience: «C’est un apprentissage constant de dénicher des habits dans des friperies, explique Lucie. J’essaie de chercher des nouveaux endroits, de bouger et de voyager.» La jeune femme propose également différents modèles de sacs, dont la fameuse BI (banane imperméable), fabriqués par ses soins à partir de tissus recyclés ou neufs, de motifs et de coloris variés, à l’aide de la machine à coudre de sa grand-maman.

«Et j’ai plein de projets pour le futur, notamment dans la couture ou les vêtements», dévoile-t-elle, aussi motivée que confiante: «En fait, il faut juste se lancer, ne pas avoir peur d’être seule et essayer de bien s’entourer ainsi que vivre à fond l’expérience en en tirant le plus possible.»

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