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La danse corps et âme

Au sein de l’école de danse Le Duplex, il est possible de suivre un cursus préprofessionnel. Rencontre avec les directrices et les étudiantes

Selon la professeure Laetitia Lescat, «un danseur complet aura appris toutes les danses. Plus tu connais de techniques, plus tu es riche pour exprimer le même mot de plein de manières différentes.»

 Kilian Richard

Kilian Richard

18 février 2023 à 12:10

Temps de lecture : 1 min

Arts vivants » Pour de jeunes Fribourgeois, danser est aussi vital que respirer. C’est pour eux que Le Duplex, basé à Granges-Paccot, offre un programme préprofessionnel. L’école est destinée aux danseuses et danseurs désireux de s’orienter vers le monde professionnel de la danse, les préparant aux concours et aux auditions des compagnies et des grandes écoles nationales ou internationales. «Le cursus se décline en deux offres selon les âges: le programme junior (de 8 à 12 ans) avec un minimum de 8 heures de danse par semaine ou le programme carrière (dès 12 ans) avec un minimum de 10 heures de danse par semaine», explique Justine Soder, directrice gérante du duplex.

Comme nous l’apprend Laetitia Lescat, directrice pédagogique, la personnalité du danseur est la priorité. Elle ne doit pas s’effacer mais s’épanouir. Ici, on ne vise pas les corps de ballet homogènes: le but de Laetitia Lescat est de former des danseurs uniques.

« Il s’agit de parler de l’humain dans ce qu’il a d’unique: sa diversité corporelle, émotionnelle… Quelle que soit la manière dont tu en parles, c’est grâce à ton corps et ce qui en résulte est forcément vrai. »

Dans les cours, les étudiants explorent leur potentiel à travers les nombreuses disciplines qui y sont enseignées: contemporain, classique, danse orientale. «J’aime mes élèves pour qui elles sont, insiste la professeure, elles ne doivent pas répondre à nos attentes, si ce n’est techniquement.» La danse du XXIe siècle, c’est la diversité, la rencontre des différences de corps, de styles, de personnalités. Laetitia Lescat: «La nature du mouvement est différente, mais le fond de la danse reste le même. Il s’agit de parler de l’humain dans ce qu’il a d’unique: sa diversité corporelle, émotionnelle… Quelle que soit la manière dont tu en parles, c’est grâce à ton corps et ce qui en résulte est forcément vrai.»

10 heures
Le temps minimum consacré à la danse chaque semaine, par les participants au programme carrière

Laisser la porte ouverte

Amandine Perritaz, 17 ans, étudiante en deuxième année du collège, a commencé les cours de danse classique à l’âge de 10 ans, puis s’est plus particulièrement orientée vers le contemporain. «Durant le confinement, je me suis davantage investie dans la danse», confie-t-elle. «C’est devenu plus important pour moi, de sorte que l’année dernière, j’ai décidé de me lancer dans le cursus préprofessionnel. Je ne sais pas encore si je vais danser professionnellement à la fin de mes études gymnasiales, mais je laisse la porte ouverte pour ma passion.»

Quant à Daphné Sudan, 19 ans, étudiante en quatrième année du collège, elle a commencé la danse à l’âge de 2 ans et demi. «Mon objectif a toujours été d’en faire plus», témoigne-t-elle. Grâce au Duplex, elle a pu participer à des stages de renom (stage d’été du Prix de Lausanne 2021), à des concours internationaux – elle a obtenu la médaille d’argent à Cannes et Lyon en 2022 – ainsi qu’à des auditions – elle a été acceptée à l’Ecole de ballet de Munich.

« C’est un espace sûr où on se sent à l’aise de s’exprimer »

Ce que les deux jeunes danseuses apprécient au Duplex, c’est l’esprit de bienveillance qui y règne: «C’est un espace sûr où on se sent à l’aise de s’exprimer», résume Amandine Perritaz.

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