Elle joue dans un groupe de rock religieux. «La batterie m’aide à me défouler»

Parle-moi de ton art!

«J’ai commencé à jouer de la batterie il y a tout juste trois ans. Aujourd’hui, la pratique de cet instrument est devenue ma passion et je prends une heure de cours par semaine. Ce qui m’a motivée pour commencer la batterie, c’est tout simplement le son de l’instrument, que je trouve agréable, mais aussi la spontanéité qu'il permet. On peut facilement s’introduire dans un groupe et l’accompagner. Durant l’été 2022, je me suis moi-même lancée dans l’enseignement de la batterie. C’est quelque chose que je fais volontiers et qui, par la même occasion, me rapporte un peu d’argent. Mon élève et moi nous retrouvons une fois par semaine. Il est presque trop consciencieux. A la batterie, il ne faut pas trop réfléchir et simplement se jeter la tête la première dans la musique.

Peu après mes débuts à la batterie, j’ai intégré le groupe de la Freie evangelische Gemeinde Düdingen-Freiburg, c’est-à-dire le groupe de l’Eglise protestante de Guin. Je participe deux à trois fois par mois à l’animation des services religieux. Bien sûr, nous faisons des répétitions afin d’être prêts lors des services, durant lesquels nous jouons environ cinq chansons. A mon sens, les chants religieux sont les plus intéressants dynamiquement parlant.

Il y a six mois, je me suis mise à la basse. Ces deux instruments se différencient principalement par les capacités qu’ils nécessitent. A la batterie, on joue avec tout notre corps tandis qu’à la basse, c’est avant tout la dextérité des doigts qui importe. La batterie, je m’en sers pour me défouler. Par exemple, si je suis de mauvaise humeur, cela me fait du bien de m’asseoir sur le tabouret et d’évacuer ma colère. Ce qui est étonnant, c’est que lorsque je suis fâchée, je progresse plus vite qu’à la normale et je surmonte les difficultés du morceau avec plus de facilité.»