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«Faire de mon art mon métier, et en vivre»


2 août 2022 à 04:01

Parle-moi de ton art!

Artiste et tatoueur de 23 ans, Simon Fidanza est passionné d’art depuis son plus jeune âge. Il est en voie d’en faire son métier.

«Je pense que l’intérêt pour l’art m’a toujours suivi. Mon père est architecte et il m’a souvent amené voir ses projets, j’ai donc toujours un peu baigné dedans. J’ai commencé à dessiner au crayon en primaire, mais ce n’est qu’au cycle d’orientation que j’ai réellement développé ma passion pour l’art. Une fois au collège, pour mon travail de maturité, j’ai compris que j’avais envie de plus, de m’ouvrir à d’autres formes d’expression artistique. Après l’obtention de ma maturité, j’ai essayé à deux reprises d’entrer à la Haute Ecole des arts de Berne, ce qui fut un échec. J’ai donc commencé une année à l’université en histoire de l’art, une matière que j’ai adoré découvrir mais qui ne satisfaisait pas mes futurs plans professionnels. Alors, plutôt que de me démotiver, je me suis poussé à découvrir les choses par moi-même. J’ai commencé à vendre des tableaux ainsi que des affiches pour la salle d’escalade dans laquelle je travaille. Par la suite, j’ai intégré le Collectif Kiranil qui se consacre au domaine de l’audiovisuel où j’ai pu exposer, créer et participer à des projets.

J’ai décidé ensuite de me lancer dans le tatouage en proposant un style de dessin renvoyant cette image du spontané, du naïf, voire de l’enfantin. A mes débuts, je n’ai pas forcément réalisé que les personnes qui avaient un dessin encré sur leur peau portaient comme un de mes tableaux à vie. C’est assez surprenant comme sensation, ça m’apporte une reconnaissance très forte et directe.

Aujourd’hui, si je devais me définir, je dirais que je suis un artiste amateur qui essaie de découvrir le plus possible, d’en faire son métier et d’en vivre. De ma petite expérience je peux dire que le plus important à mes yeux est de se souvenir qu’on peut tout faire soi-même, et qu’il n’y a pas toujours besoin de reconnaissance académique pour qu’un travail artistique ou non soit valorisé.» Amélie Kadji

Lucie Benjamin

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