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Des thés froids qui fleurent bon les saveurs locales

Les bouteilles de Thécol peuvent notamment être achetées à la boutique Au Bon Moment à Marly ou sur leur site internet.

19 décembre 2022 à 02:01

Coup de cœur » Deux étudiants ont décidé de poursuivre l’exploitation de Thécol, des thés froids artisanaux, à l’issue de leur travail de maturité.

Fabriquer du thé froid artisanal tout en étant encore au collège, cela ne paraît pas être chose aisée. C’est pourtant ce qu’ont décidé d’entreprendre Loris Jeanbourquin, 18 ans, et Noah Bevegni, 17 ans, tous deux étudiants au Collège Sainte-Croix à Fribourg, en fondant Thécol.

«Au départ, l’idée nous est venue avec quatre autres personnes lors d’un cours d’économie, tout bêtement avec un exercice qui parlait de la rentabilité d’une entreprise de thé froid», débute Loris. Le petit groupe décide alors de choisir un séminaire commun de travail de maturité qui leur permet de créer leur propre entreprise. «Chacun avait son propre rôle, du comptable au chef marketing en passant par le CEO», se remémore le jeune homme.

En juin, alors que le travail de maturité se termine, Loris et Noah continuent seuls la gestion de l’entreprise en se partageant les tâches à côté de leurs études. Fabriquer ses propres thés froids implique d’abord d’en imaginer l’entièreté de la production: «C’est ce qui nous a pris le plus de temps car il a fallu faire beaucoup de tests pour arriver à des résultats satisfaisants», explique Noah. Les deux collégiens ont pu demander conseil à un producteur local basé à Lully. Ce dernier leur a mis à disposition un endroit pour pouvoir réaliser au mieux la production, la mise en bouteille et le stockage des thés froids. «Depuis, nous avons trouvé de nouveaux locaux au Marly Innovation Center. Ils sont plus pratiques car plus proches de nos lieux de vie», expliquent les habitants d’Arconciel et de Marly.

Les arômes de thés froids proposés, de la poire à Botzi à l’hibiscus, fleurent bon les saveurs fribourgeoises: «Nous nous sommes limités à quelques goûts seulement pour coller à l’aspect local que nous voulons véhiculer», complète Noah. Grâce au bouche-à-oreille, les deux étudiants ont réussi à se faire connaître auprès d’artisans et de restaurants locaux, dont le fameux restaurant Le Pérolles. «Ils se sont montrés intéressés et nous leur avons organisé une dégustation. Finalement, ils ont été conquis», concluent dans un sourire les deux collégiens.

Franck Descloux

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