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Des jeunes en harmonie

Fin décembre se déroulera le camp de musique de l’AFJM, sous la baguette ambitieuse du jeune chef d’orchestre Laurent Zufferey

Le camp de l’AFJM en 2018, à Romont.

 Rémi Alt

Rémi Alt

16 novembre 2021 à 02:01

Musique » Après une année de pause due à la pandémie, le concert de l’Association fribourgeoise des jeunes musiciens (AFJM) pourra retrouver son public. Les instrumentistes de 18 à 22 ans des différentes sociétés de musique du canton présenteront leur travail le 30 décembre, ponctuant ainsi le traditionnel camp du Nouvel-An. «Cette édition 2021-2022 est très spéciale. Etant donné que l’AFJM doit reprendre après une année d’arrêt forcé, trouver des solistes ou des chefs internationaux est plus compliqué que jamais», débute Nathan Goumaz. «Nous avons préféré miser sur une édition 100% suisse, avec un chef très prometteur qui nous tiendra à la baguette», poursuit le jeune percussionniste de 23 ans, ancien musicien de l’association et actuel secrétaire de la commission de l’AFJM.

Comme Johan de Meij

Bien que la formule soit équilibrée, seule une talentueuse baguette peut la faire fonctionner. Ainsi, l’AFJM a déjà pu accueillir de grands noms de la musique à la tête de son ensemble, entre compositeurs et chefs d’orchestre. Pour cette édition, c’est le Valaisan de 28 ans Laurent Zufferey qui a été approché pour diriger les quelques dizaines de musiciens et ensorceler le public du concert.

Percussionniste de formation, il a depuis plusieurs années ajouté une baguette à son sac, celle de chef d’orchestre. Il raconte son lien avec l’harmonie qu’il dirigera en décembre: «Je suis venu écouter un concert de l’AFJM il y a dix ans, dirigé par Johan de Meij. J’ai encore le programme signé quelque part chez moi», sourit Laurent Zufferey. «C’est assez touchant que moi, le petit chef de 28 ans, on m’appelle pour diriger cet ensemble comme on a appelé Johan de Meij il y a quelques années. Pour autant, je ne ressens aucune pression par rapport à cela, je ne fonctionne pas comme ça.» Son objectif est clair: offrir une vision nouvelle de la musique, une occasion de jouer dans un ensemble un peu plus grand que la moyenne et d’en tirer le meilleur. «Les musiciens ont l’opportunité de venir voir l’approche musicale que je propose et de faire le tri entre ce qui leur plaît ou non», souligne le Sédunois.

A portée de main

L’organisation touche plus de 80 sociétés de musique à travers le canton, entre brass bands, harmonies et autres sociétés de village. Pour y participer, rien de plus simple: il suffit de passer un unique test d’admission, après lequel le musicien peut s’inscrire librement pour chaque édition jusqu’à ses 22 ans. «Les objectifs sont bien évidemment de jouer de la musique, mais aussi de créer des souvenirs, des moments de rires et d’échanges sociaux», affirme Nathan Goumaz de sa propre expérience. L’AFJM mêle donc habilement plaisir et travail: «Le principal est que les musiciens repartent du camp avec un sourire jusqu’aux deux oreilles», rappelle tout de même Laurent Zufferey.

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