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Des étudiants démocratisent l’accès à la justice

Un groupe d’étudiants en droit de l’Université de Fribourg offre une assistance juridique gratuite à quiconque souhaite s’informer sur ses droits.

Une partie des membres de la Permanence juridique bénévole de Fribourg.

Samar Ayachi

Samar Ayachi

22 octobre 2022 à 22:03

Temps de lecture : 1 min

Coup de cœur » Face à une situation délicate, de nombreuses personnes ne savent pas toujours comment procéder pour faire valoir leurs droits. C’est donc dans ce but idéal d’aide et de soutien qu’est née en 2019 la Permanence juridique bénévole. Cette association bilingue, comptant dix-huit membres de niveau master au minimum, accueille, écoute, informe et oriente gratuitement toute personne ayant une question spécifique relative au droit.

Une activité que le bénévole Oliver Knöpfli, 23 ans, aime qualifier de «premiers secours juridiques». Car en effet, l’association ne représente pas les particuliers qui la consultent et ne rédige pas de recours; elle se limite à conseiller. « Dans un premier temps, nous exposons aux gens l’état réel dans lequel ils se trouvent et l’ensemble des possibilités qui s’offrent à eux », indique Leonardo Gomez Mariaca, 24 ans et vice-président de l’association. «Puis, nous leur expliquons les démarches à entreprendre, ou si besoin, nous les orientons vers un organisme plus adapté», poursuit la présidente Ophélie Jaquet, 25 ans.

« C’est impressionnant de voir le nombre de personnes qui ne connaissent pas les différents mécanismes de défense existants »

Afin d’assurer la qualité des conseils, entre trois et quatre bénévoles participent aux consultations. Une configuration qui rassure et garantit des réponses complètes. Et si l’urgence ou la complexité du cas l’exige, un groupe renfort pourra mener un travail de recherche plus approfondi en arrière-plan.

Pour les cas où les services d’un avocat sont indispensables, les membres n’hésitent pas à signaler l’existence de l’assistance judiciaire, qui permet une prise en charge des frais de justice, et à expliquer comment en faire la demande. «C’est impressionnant de voir le nombre de personnes qui ne connaissent pas les différents mécanismes de défense existants. Parce qu’ils n’ont pas d’argent, ils pensent qu’ils ne peuvent pas faire valoir leurs droits», commente Ophélie.

Forte de son succès, l’association souhaiterait s’agrandir et augmenter ses heures de permanence, mais ne dispose pas des locaux nécessaires. «Nous sommes actuellement en discussion avec l’université et espérons un dénouement favorable», conclut Oliver, confiant.

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