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Comment appréhender l’hiver et un potentiel black-out


4 octobre 2022 à 04:01

Estelle Gauch

17 ans, Fribourg

«Je n’envisage pas l’hiver de manière pessimiste au sujet de l’énergie. En réalité, je n’arrive pas à m’imaginer que des coupures de courant totales concernant par exemple tout un quartier puissent se produire. Je m’attends davantage à des économies d’électricité à différentes échelles. Une ville peut décider d’éteindre l’éclairage public la nuit et un commerce de moins chauffer ses succursales. Je suis également prête à faire des gestes! M’habiller plus chaudement chez moi pour ne pas utiliser inutilement mes radiateurs ou prendre garde à bien éteindre toutes les lumières en quittant mon appartement ne me dérange pas.

En revanche, même si je ne crois pas à des pénuries d’électricité, la population ne m’apparaît pas correctement sensibilisée. Si nous l’étions tous davantage, les efforts pourraient être répartis équitablement et ne reposeraient pas sur quelques-uns.»

Brad Andrey

19 ans, Corpataux

«Je me sens concerné par la question des pénuries d’électricité qui soulève des inquiétudes légitimes. Je ne suis en revanche pas inquiet. J’ai tendance à faire confiance au Conseil fédéral par rapport aux mesures qu’il peut prendre. Même dans les périodes où il n’y a pas de tensions sur l’approvisionnement en énergie, des coupures peuvent avoir lieu! Le risque zéro n’existe pas. S’il devait s’en produire cet hiver, j’imagine mal le fait qu’elles puissent s’étendre dans la durée, pendant plusieurs jours par exemple.

A plus large échelle, je pense qu’il doit exister un réel débat de fond sur la manière dont l’électricité est produite en Suisse. Compte tenu des circonstances, la place de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique s’avère être un questionnement intéressant! Personnellement, il s’agit d’une énergie dont j’espère à l’avenir qu’elle sera davantage utilisée.»

Tom Valentin

19 ans, Belfaux

«Les thématiques relatives à l’énergie m’intéressent beaucoup, d’autant que mon travail de maturité était centré sur ces questions-là. Par rapport à ce que j’avais lu sur le sujet à cette occasion, je pense qu’il existe un réel souci concernant l’approvisionnement en électricité pour cet hiver. Outre la question du gaz, la production moindre des centrales nucléaires françaises posera un problème à la Suisse pour cet hiver. En revanche, il ne devrait pas y avoir de coupures généralisées. Je vois plutôt certains lieux jugés moins importants en faire les frais.

Pour diminuer les risques de rupture d’alimentation énergétique, baisser son chauffage de seulement deux degrés est une bonne solution! Mais je doute que beaucoup le fassent avant que nous ne connaissions une réelle coupure d’électricité sur une longue période. Peut-être le faut-il pour qu’une prise de conscience massive ait lieu?» Franck Descloux

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