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Cobaye volontaire

Dans les universités, les chercheurs ont constamment besoin de participants pour leurs projets. Immersion dans une étude de psychologie.


Miriam Gfeller

Miriam Gfeller

15 janvier 2023 à 12:36

Temps de lecture : 1 min

J’ai testé pour vous !» Accrochées dans les corridors universitaires et accumulées dans les boîtes mails, les recherches de participants rythment la vie des étudiants en psychologie. Les différents groupes de recherche ont constamment besoin de nouvelles têtes à analyser, d’yeux à traquer, de processus à dénicher. Souvent, les critères de participation sont assez larges; être majeur, sans trouble neuropsychologique connu, avoir une vision normale. Et les étudiants du cursus, dont je fais partie, ont l’obligation de compléter un certain nombre d’heures d’expériences pour valider leur diplôme. Mais que se passe-t-il dans ces laboratoires? A quoi ça ressemble, une vraie étude?

«Les différents groupes de recherche ont constamment besoin de nouvelles têtes à analyser, d’yeux à traquer, de processus à dénicher.»

Dans le passé, j’ai participé à des recherches très diverses. Tester une application, faire de la méditation, répondre à des questionnaires… Mais aujourd’hui, j’ai rendez-vous sur place, dans une petite salle silencieuse. Après m’avoir expliqué le déroulement de l’expérience, on m’installe face à un écran. Les yeux positionnés devant un stéréoscope, j’appuie mon menton sur une structure similaire à celle qu’on trouve chez les opticiens pour les contrôles de la vue. Sous mes doigts, un clavier d’ordinateur. Des flashs de lumière et des fragments de visages à catégoriser apparaissent à l’écran. Il me faut appuyer sur différentes touches selon l’émotion qu’ils expriment. Des centaines d’images défilent.

«Je peux me dire que j’ai aidé, un bout, à faire avancer la science.»

Soixante minutes plus tard, c’est avec un léger soulagement que je vois les mots «End of the experiment, thank you» apparaître à l’écran. Les yeux un peu rouges, la marque du stéréoscope sur le front, mes yeux doivent d’abord se réhabituer à la lueur du jour. Etonnamment, le temps a filé à la vitesse de l’éclair. Et je peux me dire que j’ai aidé, un bout, à faire avancer la science. Mais peut-être que la prochaine fois je vais plutôt m’inscrire pour une étude sur le sommeil.

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