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Société

Interview. Le procès des viols de Mazan, l’occasion de prises de conscience collectives

Pour Noémie Renard, militante féministe et autrice du livre En finir avec la culture du viol, paru en 2018, les «affaires» comme jugées dans le procès des viols de Mazan peuvent être l’occasion de prises de conscience collectives. Interview.

Gisèle Pélicot (ici entourée de ses avocats) a été violée par des dizaines d’hommes aux profils très variés, jugés en moment par la Cour criminelle du Vaucluse.Keystone

Emeric Enaud

Emeric Enaud

14 octobre 2024 à 15:34, mis à jour à 15:53

Temps de lecture : 5 min

Depuis début septembre, une cinquantaine d’hommes sont jugés par la Cour criminelle d’Avignon, en France, pour avoir violé Gisèle Pélicot. Orchestrés par son mari, ces actes criminels, commis pendant dix ans par des hommes aux profils de «Messieurs Tout-le-Monde», mettent en avant une violence systémique pour les associations féministes. Noémie Renard, autrice du blog antisexisme.net et du livre En finir avec la culture du viol, explique le concept qu’elle dénonce et les conséquences que peut avoir ce nouveau scandale médiatique sur les consciences de chacun.