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Histoire vivante

Rome. Quand le diable était communiste

Au XXe siècle, le communisme était la pire hantise du Vatican. Décryptage par l’historien Philippe Chenaux, qui donnera une conférence sur le sujet le lundi 10 juin à l’Université de Fribourg.

Le pape Pie XII photographié vers 1951 par Michael Pitcairn.DR

Pascal Fleury

Pascal Fleury

6 juin 2024 à 23:00, mis à jour le 7 juin 2024 à 14:42

Temps de lecture : 6 min

Depuis la révolution d’octobre en Russie jusqu’à la chute du mur de Berlin, le communisme athée a été un «péril majeur» pour le Vatican. Considéré par le pape Pie XII comme «le diable rouge», il a été condamné jusqu’au concile Vatican II, où l’Ostpolitik romaine a permis une certaine détente. Le communisme est toutefois resté une préoccupation pour le Saint-Siège jusqu’à aujourd’hui, en particulier en Chine.


  • 1Philippe Chenaux, Pie XII, Ed. du Cerf, 2003. Et L’Eglise catholique et le communisme en Europe (1917-1989), Ed. du Cerf, 2009/2021.

    2Philippe Chenaux, Un parcours d’historien – Des falaises de la Sarine aux bords du Tibre, Ed. Saint-Augustin, 2024.

    3Conférence de Philippe Chenaux, Le péril majeur. Le Vatican de Pie XII et le communisme, dans le cadre du colloque Acteurs et vecteurs de l’anticommunisme catholique: tensions et paradoxes, lundi 10 juin à 17h15, Université Miséricorde, MIS 10 01.13, à Fribourg.