Greffe de rein de porc. «L’objectif est de remplacer le don humain par le don animal»
Le chirurgien romand Léo Bühler revient de Boston où il a échangé avec les équipes ayant réalisé à la mi-mars la première greffe de rein de porc sur un patient vivant. Une opération qui porte ses fruits et qui ouvre une voie prometteuse face à la pénurie mondiale de donneurs d’organes. Interview.
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11 avril 2024 à 16:55, mis à jour le 23 septembre 2024 à 11:20
Le 16 mars dernier, une équipe américaine du Massachusetts General Hospital (MGH) a effectué la première greffe de rein de porc génétiquement modifié sur un patient vivant. A ce jour, Richard Slayman, 62 ans, se porte très bien. Retour sur cette étape historique dans le domaine émergent de la xénotransplantation (transplantation d’organes ou de tissus d’une espèce à une autre, ndlr) avec le chirurgien romand Léo Bühler qui collabore depuis plus de 20 ans avec les équipes du MGH à qui il a rendu visite ces derniers jours.