Un demi-siècle de Mémorial Sekulic
Pour les plus jeunes, c'est un «simple» tournoi de foot. Pour les autres, c'est une institution: retour sur 48 ans de Mémorial Sekulic.
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AS
27 juin 2018 à 14:13
C'est un rituel de début d'été: tandis que les vaches retrouvent leur alpage, les petits footballeurs en herbe, eux, transhument par centaines voire milliers vers «le Sekulic». Mais savent-ils tous ce qui se cache derrière ce nom qui fleure bon l'Est?
«Tout Fribourgeois, jeune ou moins jeune, qui a tapé un jour dans un ballon au sein d’une équipe de juniors connaît le Mémorial Sekulic, moins l'homme», écrivait notre journaliste Pascal Dupasquier en 2011, sous le titre «Branko Sekulic, un homme à ne pas oublier.»
Car Branko Sekulic, entraîneur de Fribourg entre 1957 et 1962, était un homme d'exception. Il a pris le FCF sous son aile un an seulement après avoir fui son pays en 1956, et l'a mené jusqu'en Ligue A en 1960. De quoi marquer le football fribourgeois de son empreinte à vie, et même bien au-delà grâce à l'idée de Gaston Jungo. «Après la mort de Branko, Gaston Jungo a eu l’idée du mémorial Sekulic, une sorte de championnat scolaire à l’échelon cantonal», explique Benoît Spicher, président de l'Association fribourgeoise de football.
Une vie digne d'un film
Mais cette époque et épopée fribourgeoise n'est qu'un chapitre dans le grand livre qu'est la vie de Branko Sekulic. Né en 1906 à Belgrade, l'homme a notamment disputé une demi-finale de Coupe du monde en 1930 (et même une petite finale, mais celle-ci a disparu des livres d'histoire) après un mois en bateau, s'est marié à une internationale de handball, a fui le communisme, a entraîné l'équipe nationale de Yougoslavie, a eu cinq enfants dont deux sont morts pendant la guerre...
Une vie digne d'un film magnifiquement racontée par son fils Bané. Lire: «La gloire de son père Branko Sekulic» (Voir en PDF)
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