Rôle majeur dans la chaîne de secours

Intyamon » «Au secours, au secours, il y a une personne inconsciente par terre !». Aussitôt, trois hommes se précipitent pour prodiguer des gestes de secours à la victime et tenter de la réanimer. Pas d’inquiétude, si de tels événements se produisent bien au quotidien, ce n’était pas le cas lors du cours donné par les Samaritains de l’Intyamon  samedi matin à Villars-sous-Mont à trois participants.

Ces derniers ont été confrontés à des mises en situation lors desquelles ils ont dû appliquer les principales mesures de réanimation pour sauver une vie, notamment l'utilisation d'un défibrillateur. Un cours donnant droit à un certificat valable deux ans et qui doit ensuite être renouvelé en suivant à nouveau la formation afin de maintenir ses connaissances à jour. 

L’objectif du cours pour les participants ? Devenir premier répondant en intégrant un réseau d’intervenants sollicités dans leur région en cas d’urgence cardiaque. Un réseau qui fonctionne grâce à une application «First Responder» (premier répondant) qui notifie et géolocalise les intervenants les plus proches à la suite d’un appel lancé au 144. Une quinzaine d’alertes par année concernent le district de la Gruyère.

Une aide précieuse

Les gestes sont entraînés sur un mannequin et accompagnés par un défibrillateur. Notons qu’il y en a un au centre de chaque village de l’Intyamon. Grâce aux patch installés sur la poitrine de la victime, son rythme cardiaque est analysé et des ordres sont donnés par l’appareil, notamment si ce dernier doit administrer un choc électrique. «Ne touchez plus la victime !», ordonne le défibrillateur avant le choc. «Continuer le massage cardiaque pendant 1 minute», dit l’appareil. Les participants au cours se relaient pour prodiguer le massage cardiaque qui demande un effort certain.