Quand Pierre-Alain Clément faisait le bilan de sa syndicature

Pierre-Alain Clément » Il aura connu deux systèmes, deux époques. Celle où le Conseil communal de la ville de Fribourg était encore composé de neuf membres non professionnels. C’était avant 2001 et cela faisait déjà deux ans que Pierre-Alain Clément était membre de l’exécutif. Après dix-sept ans d’activités, celui qui a été syndic durant dix ans tire sa révérence. Sans aucun scrupule, ni regret. Ou peut-être, comme il le dit, celui d’avoir voulu «aller trop vite» dans certains dossiers.

Celui de la fusion, par exemple. Le socialiste âgé de 65 ans invoque la peur des voisines d’être «mangées» par LA ville. Mais aussi des relations «pas simples» avec l’Etat qui lui accorde peu de soutien. «La ville est perçue comme une commune comme les autres. Or c’est aussi la capitale cantonale qui compte d’autres obligations. Il y a une condescendance évidente de l’Etat», estime-t-il. Et d’ajouter en évoquant à nouveau la fusion: «Nous avons pourtant des destins de plus en plus communs avec les communes voisines mais tant que certaines veulent à tout prix maintenir leurs acquis, ce sera bloqué!»