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Régions

Grand Conseil. l’indemnité des groupes passe à 37'700 francs

Le Grand Conseil a remanié mardi après-midi la loi qui régit son propre fonctionnement. Nouveauté: l'indemnité accordée chaque année aux groupes parlementaires pour des activités de recherche et de préparation passe de 5700 à 37'700 francs.

Hubert DafflonJean-Baptiste Morel

Nicolas Maradan

Nicolas Maradan

11 octobre 2022 à 18:07

Cela devrait permettre à chaque faction d’engager un secrétaire politique à temps partiel. «Cela renforcera la qualité du travail des groupes en leur permettant de disposer d’un secrétariat professionnel», salue le chrétien-social Benoît Rey, qui rappelle que les dossiers traités par le parlement sont toujours plus complexes et nombreux. Mais l’ampleur de la somme mise à disposition ne convainc pas tout le monde. Le conseiller d’Etat Didier Castella remarque: «Le montant avancé semble disproportionné pour un engagement à un taux de 20%, comme évoqué lors des travaux de la commission parlementaire. A l’heure où le citoyen doit se serrer la ceinture, le politique doit montrer l’exemple en se montrant parcimonieux avec l’argent du contribuable.» La libérale-radicale Antoinette de Weck a même proposé de limiter l’enveloppe à 10’000 francs. Elle insiste: «La finalité devrait être de décharger les chefs de groupe des questions organisationnelles, et pas d’engager des assistants parlementaires.» Son amendement a toutefois été refusé par 72 voix contre 23 (3 abstentions).

Parmi les autres changements, le Grand Conseil avait accepté le mois dernier par 51 voix contre 46 (2 abstentions) un amendement du socialiste Grégoire Kubski et du PLR Peter Wüthrich visant à introduire des séances de questions que les députés pourraient poser au Conseil d’Etat en marge des sessions du Grand Conseil. «Cela s'inspire de ce qui se fait déjà au Palais fédéral, et qui fonctionne très bien. L'idée est de permettre à chaque groupe parlementaire de poser une question par session. Cela permettrait de traiter toutes les différentes actualités qu'il pourrait y avoir, et éviterait ainsi une avalanche de questions écrites», explique Grégoire Kubski. 

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