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Grand Conseil. Les Fribourgeois voteront sur les prestations complémentaires pour les familles

En modifiant le projet de loi, les députés ont franchi la limite du référendum obligatoire. Inscrite dans la Constitution depuis vingt ans, l’aide pour les familles à revenus modestes doit ainsi encore franchir un cap.


Magalie Goumaz

Magalie Goumaz

8 février 2024 à 21:50

Temps de lecture : 1 min

Ce n’était pas vraiment prévu. Mais en modifiant le projet de loi sur les prestations complémentaires pour les familles à revenus modestes (PC familles), les députés ont franchi la barre fatidique du référendum financier obligatoire. Le conseiller d’Etat Philippe Demierre l’a confirmé hier lors des débats.

Deux changements approuvés lors de la deuxième lecture en sont la cause. Les députés sont revenus sur leur vote de mercredi et ont relevé l’âge des enfants donnant accès aux PC de 8 à 12 ans, comme la commission le préconisait et contre l’avis du Conseil d’Etat. Rapporteur de ladite commission, Benoît Rey (verts et alliés, Fribourg) a rappelé qu’en Suisse, seul le canton de Soleure a fixé un âge plus bas que 8 ans. «Dans le canton de Vaud, c’est 16 ans», a-t-il indiqué.

Eviter l’aide sociale

Il craint qu’en fixant la limite à 8 ans, une partie des parents, qui sont des working poor et n’ont pas la possibilité d’avoir une activité professionnelle supplémentaire, soient obligés de recourir à l’aide sociale. «Et ce n’est pas ce que nous souhaitons», a-t-il déclaré. Et s’ils sont contraints de travailler encore plus, par exemple en faisant des ménages le soir, «ce n’est pas idéal pour l’encadrement d’un enfant», a-t-il relevé.

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