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Le pistolet, ce n’est pas automatique

Les policiers communaux du canton de Fribourg ne sont pas tous armés. Il s’agit d’un choix politique.


Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

29 octobre 2022 à 14:28

Temps de lecture : 1 min

Sécurité » Ils veillent à l’ordre public, font respecter les règlements communaux en matière de propreté ou de nuisances sonores, contrôlent le stationnement et les règles de la circulation routière, entre autres tâches impliquant des contacts réguliers et potentiellement conflictuels avec la population. Les domaines d’activité des agents des différentes polices communales fribourgeoises sont nombreux et peuvent les amener à devoir se montrer persuasifs. Pourtant, certains sont armés et d’autres non.

En Ville de Fribourg, les agents de la Police locale n’ont pas de pistolets à leurs ceintures. Ils sont, à ce titre, logés à la même enseigne que leurs collègues de Morat, Gruyères et Châtel-St-Denis. En revanche, les agents communaux des autres localités du Grand Fribourg sont armés. C’est le cas de ceux de la Police intercommunale (Acopol) patrouillant à Villars-sur-Glâne, Givisiez, Granges-Paccot, Corminboeuf, Chésopelloz et Matran. Les policiers locaux de Marly ont eux aussi des pistolets. Tout comme ceux de Bulle, Estavayer-le-Lac et Romont.

Adapté aux missions

Pourquoi ces différences? Une directive cantonale permet d’armer les agents locaux à certaines conditions (lire ci-dessous), mais toutes les communes concernées n’ont pas fait usage de cette possibilité. La décision appartient en effet au pouvoir exécutif, clarifie Dominique Maillard, président de l’Association de Police des Communes Fribourgeoises. «Elle est prise après une réflexion durant laquelle le Corps de police est généralement consulté», ajoute-t-il.

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