Festival du monde sauvage. La photo et la faune comme dénominateur commun
La première édition du Festival du monde sauvage se tient ce week-end à Riaz. Un groupe d’amis passionnés de nature et de photographie animalière en est à l’origine.
Partager
20 novembre 2023 à 14:00
Nature » Riaz accueille cette fin de semaine la première édition du Festival du monde sauvage. A l’origine de cet événement, un groupe de copains passionnés de nature et un dénominateur commun: la photographie animalière. Président du comité d’organisation, Guillaume Débieux fait de la photo depuis une douzaine d’années. «Chasse, pêche, cueillette des champignons: j’ai toujours aimé être dans la nature. J’ai commencé avec un petit appareil, puis j’en ai acheté un plus gros», raconte-t-il.
Autour de la table, Benoît Bussard, Bastien Ruffieux et Benoît Baechler – tous membres du comité – ont des parcours similaires, comme si le temps passé à proximité de la faune débouchait naturellement sur l’envie de la photographier. «C’est un moyen d’immortaliser ces moments», confirme Benoît Bussard, qui prend des clichés dans la région, mais également lors de voyages aux quatre coins du monde. «Si on prend le ratio entre le temps passé sur place et le moment du déclic, la photo est en fait la cerise sur le gâteau», poursuit-il.
Mythique lynx
Même si la photo ne se fait pas, un photographe animalier rentre rarement bredouille, l’attente et l’observation – l’affût, dans le jargon – amenant aussi leur lot d’émotions. «Le lynx dégage quelque chose de mythique. On sent d’abord sa présence avant de le voir», témoigne Benoît Baechler. Le plus grand félin d’Europe porte bien son surnom de fantôme des forêts, à en juger par les expériences des quatre photographes. «On n’est pas fixés sur le lynx, mais c’est un peu le Graal pour nous», explique Guillaume Débieux. Une dose de chance et surtout beaucoup de temps passé en nature sont les ingrédients pour l’atteindre.
«Si on a trop d’opportunités de voir les animaux, le plaisir n’est pas le même. C’est juste extraordinaire d’obtenir une image après avoir galéré!» souligne Benoît Baechler, dont la passion découle en partie d’une frustration: «Je voyais des choses magnifiques en montagne que je n’arrivais pas à retranscrire avec l’appareil de mon téléphone.» Selon lui, l’important n’est pas d’avoir une photo parfaitement nette, «mais l’émotion est indispensable».
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus