La petite institution l’Epi, à Ménières, fusionne avec la Fondation Estérelle-Arcadie
La Fondation l’Epi, qui accueille des personnes dépendantes à l’alcool, rejoint au 1er janvier 2024 la Fondation Estérelle-Arcadie active dans le canton de Vaud.
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28 décembre 2023 à 18:20
Broye » La Fondation l’Epi, installée dans une ferme au cœur du village de Ménières, passe presque inaperçue. La petite institution vaudoise, qui se trouve sur territoire fribourgeois, accueille et accompagne depuis plus de quarante des personnes dépendantes à l’alcool. Dès le 1er janvier 2024, elle fusionnera avec la fondation vaudoise Estérelle-Arcadie (FEA), qui dispose notamment de résidences et de centres de jour à Vevey et à Yverdon-les-Bains. Entretien avec le directeur de l’Epi, Serge Rudaz, 61 ans.
Pourquoi avez-vous décidé de fusionner?
Serge Rudaz: L’Epi n’avait pas forcément de projet de fusion. Nous aurions pu continuer ainsi, la situation financière de la fondation est très bonne. C’est une volonté du canton de Vaud que le conseil de fondation a trouvé pertinent. Notre petite institution est compliquée à manager parce que nous avons peu de personnel. Il est difficile d’assurer l’encadrement, les tournus, et d’éviter que les collègues ne s’épuisent. Un maître socioprofessionnel (MSP) d’une grande institution fait des horaires d’atelier et ne fait pas d’encadrement éducatif. Ici, les collaborateurs sont polyvalents. Même les veilleuses effectuent des fois des remplacements au sein de l’équipe de jour. Le MSP peut parfois faire des tâches éducatives pour assurer la permanence d’un repas.
Cette fusion a été une opportunité de se rapprocher d’une grande structure, d’utiliser les synergies et les forces tout en préservant l’identité de l’Epi. La FEA a les mêmes valeurs que l’Epi. Les prestations sont un peu différentes, elles sont plus axées sur la thérapeutique et nous sur la réinsertion par le travail.
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