Logo

Régions

La dernière rentrée d'Astrid Epiney sous le signe de la stabilité à l’Université de Fribourg

Avec 10'200 étudiants, les effectifs de l’Université de Fribourg, qui changera de rectrice début 2024, restent constants en cette rentrée

L’Université de Fribourg accueille environ deux tiers d’étudiants provenant de l’extérieur du canton. © Alain Wicht-archives

Eric Bulliard

Eric Bulliard

15 septembre 2023 à 17:45

Temps de lecture : 1 min

Formation » «C’est le moment de sortir les mouchoirs», plaisante Astrid Epiney, en fin de conférence de presse, au moment de rappeler qu’il s’agit de sa dernière rentrée en tant que rectrice de l’Université de Fribourg. Elle passera en effet le relais à Katharina Fromm le 1er février 2024. Auparavant, elle a commencé par souligner qu’environ 10'200 étudiants sont prêts à entamer lundi la nouvelle année académique. Soit des effectifs quasiment stables. «Il y a une toute petite baisse, qui se retrouve dans les autres universités et qui est un effet post-Covid.» Environ deux tiers des universitaires fribourgeois proviennent d’autres cantons.

Parmi les nouveautés, à noter le lancement du programme d’études secondaires master Digital Society. Il part du constat que la transformation numérique, au-delà de ses dimensions techniques, a des conséquences sociales, explique le professeur Oliver Krüger, initiateur de ce programme unique en Suisse, enseigné en anglais. L’idée est de «favoriser le développement des compétences numériques des étudiants et de leur fournir des clés pour comprendre les processus générés par la transformation numérique».

Autre nouveauté: en collaboration avec l’Université de Caen Normandie, la Faculté des sciences économiques et sociales et du management offre la possibilité d’obtenir un master in accounting and finance. Ces études conduisent à l’obtention de deux diplômes de master universitaire et comprennent une formation approfondie dans le domaine de la comptabilité et de la finance.

Sur le plan de la recherche, l’Université de Fribourg se réjouit de voir sept projets soutenus pour un total de 12,6 millions de francs, sur les cinq prochaines années. Ils portent aussi bien sur la revue Le Mercure de France que sur la chimie quantique ou la matérialité des lieux saints juifs, chrétiens et islamiques de Palestine entre le XIIIe et le XIXe siècle.

Cours de langues

Ce «beau succès institutionnel» ne doit pas faire oublier les difficultés actuelles de la recherche, en particulier depuis l’exclusion de la Suisse du programme Horizon Europe. Le Fonds national suisse a certes mis en place des solutions transitoires (qui ont permis d’attribuer ces bourses), mais Astrid Epiney espère «vivement que des négociations vont reprendre rapidement, après les élections de cet automne», afin de rejoindre Horizon Europe. «C’est pour nous un vrai cheval de bataille.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus