La juge de police du Lac a renoncé, faute d’éléments probants, à toute condamnation après qu’un employé a manqué de perdre un bras en 2016.
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Aujourd’hui à 17:10
Victime le 29 avril 2016 d’un grave accident de travail l’ayant laissé partiellement privé de l’usage de son bras droit, un ancien salarié d’une entreprise de nettoyage alors mandatée par la boucherie industrielle Micarna, à Courtepin, est ressorti dépité, lundi, d’un procès dont il attendait beaucoup. Ce père de famille en attente d’une rente invalidité, contraint d’avaler une quinzaine de médicaments par jour, n’a en effet pas obtenu la réponse à la question qu’il se pose depuis huit ans: qui est responsable de la défaillance d’une machine à traiter les foies de poulet dont le système d’arrêt d’urgence, défectueux, ne s’était pas déclenché lorsque son bras avait été happé par une vis sans fin?
Le procès en appel d’une arnaqueuse condamnée notamment à 10 ans de prison et à 15 ans d’expulsion a eu lieu vendredi au Tribunal cantonal. Le procureur la décrit comme dénuée de crédibilité, tandis qu’elle juge sa peine stratosphérique.
