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Tribunal cantonal. Il perd son permis de conduire après avoir confessé fumer du cannabis et sniffer parfois de la cocaïne

Jamais pincé sur la route, un homme ayant admis avoir fumé des joints et pris de la cocaïne sera quand même privé de volant. Une telle mesure se justifie en cas de doute sur l’aptitude à conduire, a retenu la justice fribourgeoise.

Lors de son audition par la police, l’homme a admis avoir consommé par le passé l’équivalent d’un à trois joints par jour.
Alain Wicht-archives

Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

23 juillet 2024 à 18:53, mis à jour le 24 juillet 2024 à 07:55

Temps de lecture : 4 min

Le simple fait de consommer des stupéfiants peut exposer un usager de la route au retrait préventif de son permis de conduire, même en l’absence d’antécédents liés à la circulation routière. A lui de démontrer ensuite, en obtenant à ses frais un rapport d’aptitude à la conduite, qu’il ne souffre pas d’une dépendance susceptible d’entraver sa capacité à prendre le volant. Dans un arrêt récemment publié, le Tribunal cantonal fribourgeois (TC) a débouté un conducteur âgé de 23 ans qui contestait une telle mesure, prononcée à son encontre par l’Office cantonal de la circulation et de la navigation (OCN).