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Économie Régionale

«La bonne nouvelle, c’est que tout le monde se sent concerné»

Depuis l’automne, l’Union Patronale du Canton de Fribourg (UPCF) et la HEG forment les PME fribourgeoises à appréhender la digitalisation. Premier bilan de parcours

An employee programs the sowing on a touch screen of a tractor, pictured at the Swiss Future Farm in Ettenhausen in the Canton of Thurgau, Switzerland, on April 9, 2018. A project of the Canton of Thurgau in partnership with the companies AGCO Corporation and GVS Agrar AG, the Swiss Future Farm is a demonstration farm for smart-farming technologies, where Agroscope, the Swiss centre for agricultural research, analyses the benefits of digitalisation for agriculture and develops new technologies. (KEYSTONE/Gaetan Bally) Ein Mitarbeiter programmiert die Aussaat auf einem Touchscreen eines Traktors, aufgenommen am 9. April 2018 auf der Swiss Future Farm in Ettenhausen im Kanton Thurgau. Als Projekt des Kantons Thurgau und der Firmen AGCO Corporation und GVS Agrar AG ist die Swiss Future Farm ein Anschauungsbetrieb f¸r Smart-Farming-Technologien, wo Agroscope, das Kompetenzzentrum des Bundes fuer landwirtschaftliche Forschung, den Nutzen der Digitalisierung fuer die Landwirtschaft untersucht und neue Technologien entwickelt. (KEYSTONE/Gaetan Bally)GAETAN BALLY/© KEYSTONE / GAETAN BALLY

Jérémy Rico et Adrien Schnarrenberger

Jérémy Rico et Adrien Schnarrenberger

13 février 2020 à 19:13

Comment relever les défis du numérique lorsque l’on est une PME fribourgeoise? Depuis l’an dernier, l’Union Patronale du Canton de Fribourg (UPCF) a pris cette question à bras le corps. Après une phase de sondage (La Liberté du 8 mai 2019), l’organisation qui représente 75'000 emplois a mis en place depuis l’automne dernier des formations pour ses membres, regroupées sous le nom «FriDigital». Alors que la première volée termine son cursus, Daniel Bürdel, directeur-adjoint de l’UPCF et responsable des formations, dresse un premier bilan.

Quels sont les buts de cette formation?

Nos sondages auprès des entrepreneurs ont été riches en enseignements. Une très grande majorité d’entre eux estimait la digitalisation importante, mais seuls 18% disaient disposer d’une vraie stratégie. Or, la formation était citée en premier dans les soutiens nécessaires. Nous avons donc réagi en mettant en œuvre ce cursus, qui peut s’accompagner d’un «digital check» (diagnostic numérique) par des chefs de projets de la HEG.

Les entreprises ont-elles répondu à l’appel?

Sur les quatre modules prévus, nous avons pu en organiser trois, notamment sur la cybersécurité qui était la première préoccupation des entreprises. Le module sur l’e-commerce n’a pas atteint le nombre d’inscriptions nécessaire, mais dans l’ensemble nous sommes satisfaits. Si l’on prend en compte que les cours sont dédoublés en allemand, cela fait six modules sur huit. Il y a une demande, c’est positif. Et nous apprenons continuellement. L’e-commerce, par exemple, arrivait peut-être trop tôt pour des entreprises dans des secteurs comme la construction.

Avez-vous déjà des retours des participants?

Le premier enseignement, c’est que chaque cas est particulier ou presque: il est difficile de contenter tout le monde et de trouver un dénominateur commun. Certaines entreprises sont déjà bien avancées dans le processus tandis que d’autres ont besoin de connaissances de base. Nous devrons dans le futur être plus clairs sur les niveaux, quitte à proposer plusieurs versions, avec des prérequis parfois.

« La digitalisation offre très vite des perspectives de plus-value »

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