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Université. contesté, le test d’entrée en médecine sera analysé

Le test d’admission pour les études de médecine à l’Uni de Fribourg, jugé en partie biaisé par certains, va faire l’objet d’une analyse approfondie. Le Grand Conseil a validé par 92 voix contre 1 (1 abstention) un postulat en ce sens.

Institut de médecine de l'Université de Fribourg. Etudiants au cours pratique donné par le Dr Antoine Meyer. Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 02.10.2018Charly Rappo

Nicolas Maradan

Nicolas Maradan

23 juin 2022 à 17:54

Cette proposition, débattue vendredi matin, émanait du libéral-radical Jean-Daniel Schumacher et l’ancien député UDC Michel Zadory. «Il y a deux problèmes. Le premier, c’est la difficulté qu’ont les étudiants francophones, qui sont moins bien préparés à cet examen. Le deuxième, c’est la pertinence même d’un tel test pour faire des études de médecine», souligne Jean-Daniel Schumacher. Pour rappel, en février 2021, «La Liberté» relayait les inquiétudes du professeur Stéphane Cook, médecin-chef du service de cardiologie de l’Hôpital fribourgeois et membre du comité scientifique du test d’aptitude AMS de Swissuniversities (organisation faîtière des hautes écoles suisses). D’après cet expert, le test d’entrée pénaliserait les francophones par rapport aux germanophones.

En cause notamment, le fait que les Alémaniques, contrairement aux Romands, ont accès à des cours préparatoires, organisés dans les régions de Zurich et de Bâle, et souvent commercialisés par des firmes allemandes, qui permettent aux aspirants de s’entraîner de manière intensive. «En Suisse alémanique, la préparation aux tests est beaucoup mieux organisée. Les Fribourgeois francophones sont donc pénalisés», constate l’UDC Achim Schneuwly. «Il n’est pas non plus juste que seuls les plus fortunés puissent se permettre de suivre des cours de préparation», ajoute la socialiste Chantal Müller.

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