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Canton

Un mastodonte à l’internationale

Les groupes se bousculent pour venir aux Rencontres de folklore internationales, très réputées

Les Rencontres de folklore internationales sont très prisés par les groupes de danses du monde entier. Ici, l’ensemble Kemajl Azizi du Kosovo, qui participe à cette édition.

 Lise-Marie Piller

Lise-Marie Piller

13 août 2023 à 17:49

Temps de lecture : 1 min

Fribourg » 400. C’est le nombre de groupes qui voulaient participer cette année aux Rencontres de folklore internationales de Fribourg (RFI). Parmi eux, neuf ont été retenus pour cette 48e édition, qui a lieu cette semaine (voir ci-dessous). Car la manifestation est une star à l’internationale. «Nous pouvons probablement dire que nous sommes dans les meilleurs festivals consacrés au folklore», sourit la directrice artistique Lauriane Zosso. Elle le sait notamment grâce au Conseil international des organisations de festivals de folklore et d’arts traditionnels, qui recense les festivals du monde de danses traditionnelles, dont les RFI font partie.

«Il y a une évaluation chaque année, et nos scores sont toujours très élevés. Les membres du comité ont participé aux plus gros festivals internationals de folklore; je sais donc où nous nous positionnons. J’ai par ailleurs été invitée en Colombie à un forum international sur les festivals mettant les traditions en avant, afin de présenter notre modèle d’événement pour inspirer d’autres manifestations», illustre-t-elle.

Stabilité économique

Cette bonne réputation est due à plusieurs éléments, à commencer par la longévité des RFI. «Il y a aussi la stabilité économique et la qualité artistique. Nous avons la chance d’être en Suisse», précise Lauriane Zosso, avant d’évoquer l’ampleur de l’événement, qui dure sept jours et fait venir 250 à 300 artistes du monde entier.

«Nous avons une liste d’attente d’une centaine de groupes. Certains nous écrivent chaque année, mais je n’arrive jamais à les programmer, car nous recherchons de la diversité et travaillons avec des thématiques.» Selon la directrice artistique, la Suisse est attractive auprès de ces ensembles grâce à ses paysages diversifiés, sa propreté, sa sécurité et son organisation. «Les groupes ont un jour libre dans la semaine où ils peuvent faire une excursion. Nous leur proposons d’aller à en Gruyère, à Berne ou à Morat. Pour les Amérindiens (figurant à cette édition ndlr.), venir en Suisse et voir les Alpes est le rêve de toute une vie. Ils prolongeront d’ailleurs leur séjour et iront dans la vallée de Lauterbrunnen.»

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