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Les votations fédérales du 15 mai 2022

Un comité de gauche refuse l’extension de Frontex


11 avril 2022 à 23:16

Temps de lecture : 1 min

Asile » Selon ses opposants, l’agence de gardes-frontière ne doit pas recevoir 61 millions de la part de la Suisse.

Un mur «néocolonial». C’est ainsi que la conseillère nationale socialiste Valérie Piller Carrard qualifie l’infrastructure mise en place par les Etats de l’Union européenne (UE) et de Schengen pour protéger leur frontière extérieure. Chargée d’empêcher son franchissement, l’agence européenne de gardes-frontière et de gardes-côtes Frontex serait devenue le bras militarisé d’une politique «inhumaine», rendant «de plus en plus impossible la migration légale en provenance de pays tiers en bloquant presque totalement les corridors humanitaires».

Ce programme «isolationniste», appliqué en recourant à la violence contre les migrants, un comité fribourgeois regroupant le PS, la Jeunesse socialiste, les Verts, l’Union syndicale fribourgeoise, Solidarités, ainsi que les associations ParMi, Droit de rester et Poya solidaire n’en veut pas. Il appelle donc la population à refuser, le 15 mai, une participation financière de la Suisse à hauteur de 61 millions de francs à l’extension de Frontex.

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