Face au risque accru de dépressions post-partum, le travail des sages-femmes se révèle crucial. Celles-ci rappellent qu’elles sont toujours aussi disponibles qu’avant, mais par d’autres canaux
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16 avril 2020 à 20:36
Naissance » L’accompagnement des sages-femmes se révèle déterminant dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19. Membre du comité de la section fribourgeoise des sages-femmes suisses, Elvire Enderli fait le point sur la prise en charge.
Les sages-femmes sont-elles davantage sollicitées dans le contexte actuel?
En temps normal, une très grande majorité de femmes sont suivies par une sage-femme indépendante après la naissance de leur enfant. Ce qui change actuellement, c’est que nous intervenons plus tôt auprès des mamans, plus vite de retour à la maison. Ce suivi est une condition pour un retour précoce à domicile car beaucoup de contrôles sont effectués lors des premiers jours qui suivent l’accouchement. Nous vérifions par exemple que l’utérus retrouve sa taille normale, que la cicatrisation se passe bien. Pour le bébé, il s’agit de s’assurer qu’il reprenne du poids, de surveiller l’apparition d’une jaunisse. Il y a aussi le test de Guthrie qui permet de déceler certaines maladies rares.
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