Roland Mesot entre dans la course
L’ancien président du Grand Conseil se porte candidat au Conseil communal de Châtel-Saint-Denis
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Stéphane Sanchez
14 janvier 2021 à 02:01
Communales » Député, président du Grand Conseil en 2019, il a dirigé l’UDC cantonale de 2012 à 2017. Autant dire que Roland Mesot, 58 ans, ne s’était pas présenté à l’Exécutif de Châtel-Saint-Denis lors des élections communales de 2016. Mais il figurera bel et bien sur la liste des candidats UDC-PAI au Conseil communal, en mars prochain. Il sera aux côtés de deux sortants, le syndic Damien Colliard et le conseiller communal Thierry Bavaud, de deux candidates, Chantal Honegger, vice-présidente du Conseil général, et Fanny François-Genoud, ainsi que de Frank Burgy, président de la Jeunesse. «Et nous ne désespérons pas d’étoffer encore cette liste», glisse Roland Mesot, aussi chef de campagne et conseiller général. Le candidat a ses chances: en 2011, il était passé à 2 voix de l’exécutif.
En novembre dernier, vous ne pensiez pas entrer dans la danse. Qu’est-ce qui a changé?
Roland Mesot: Je n’en voyais ni l’opportunité ni la raison. Mais à l’époque, j’ignorais que l’un de nos trois sortants, Steve Grumser, ne se lancerait pas dans la course. Il y a quinze ans que je siège au Conseil général de Châtel-Saint-Denis et dix ans que je suis au Grand Conseil. C’est peut-être la fenêtre idéale pour exercer un mandat communal. D’autant que nous pouvons espérer un quatrième siège. Nous n’en étions pas loin en 2016.
Quels sont les impératifs du prochain Conseil communal, selon vous?
Etre à l’écoute des citoyens. Certains problèmes remontent jusqu’au Conseil général. Je pense par exemple à la suppression de deux bennes de collecte de déchets, qui a suscité de vives réactions aux Paccots et de multiples interventions au législatif. Les citoyens n’ont pas été entendus par l’exécutif. Cela engendre des tensions internes regrettables.
Une partie de l’UDC-PAI semble opposée au développement de la ville. En êtes-vous?
Je pense en effet qu’il est impératif de rendre le développement du chef-lieu plus progressif et harmonieux qu’à ce jour, pour préserver une certaine qualité de vie. Ça va trop vite, il y a des grues partout et Châtel-Saint-Denis devient un chantier permanent. Beaucoup de choses se jouent lors de l’élaboration du Plan d’aménagement local. La ville ne peut contester des projets d’investisseurs privés, tant qu’ils respectent les bases légales. Je n’ai pas de solution à cela. Mais on peut au moins fixer des priorités en matière de projets publics. Faut-il vraiment réaliser la piscine, la patinoire et le centre multisport du Lussy en même temps, comme le veut la commune? Je pense que le centre multisport peut attendre… Surtout avec les inconnues concernant les futures rentrées fiscales.
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