Les punaises de lit affolent les Français et bousculent leurs politiciens à mesure qu'elles envahissent les lieux publics dans l'Hexagone. A Fribourg, les demandes de détection sont en hausse, mais les cinémas et les TPF ne paniquent pas.
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6 octobre 2023 à 12:49
Les punaises de lit, Philippe Pugin les connaît! Ancien dresseur de chiens au sein de l’armée suisse, ce retraité Gruérien arpente le canton pour détecter avec son canidé la présence de ces nuisibles, quand il ne forme pas à cette tâche d’autres chiens et leur maître. Des activités professionnelles reconnues par l’Association suisse des conducteurs de chiens de détection.
«Depuis un peu plus d’une année, je note une hausse des cas de punaises de lit. J’ai commencé il y a 5 ans. Depuis, ma charge de travail a considérablement augmenté. Je fais maintenant des détections plusieurs fois par semaine. Aujourd’hui, j’en ai fait quatre par exemple», raconte le sexagénaire. A noter qu’à ce jour, la Confédération ne tient pas de statistiques officielles sur la présence des punaises de lit en Suisse, ce qui rend la situation difficile à chiffrer parallèlement aux témoignages de professionnels de la détection.
Le nombre de demandes a-t-il à nouveau augmenté depuis que ces cas effraient la France? «Je reçois plus d’appels, mais je ne constate pas davantage de cas. Généralement, 60 à 70% de nos interventions ne révèlent pas leur présence. Avec internet, il faut aussi dire que les gens prennent peur dès qu’ils ont trois boutons sur le bras. Cet été il a fait très chaud. Cela a pu favoriser l’entrée d’insectes ou d’araignées dans les maisons. Ils peuvent aussi piquer», rassure-t-il.
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