Covid-19. les vaccins ont-ils favorisé la surmortalité en 2022?

Covid-19 » Réagissant à un article de La Liberté du 17 janvier 2023 évoquant la surmortalité aussi importante que difficilement explicable ayant marqué l’année 2022 en Suisse, les députés Susanne Aebischer (le centre, Courgevaux) et Ivan Thévoz (udf, Russy) avaient interpellé le Conseil d’Etat en pointant un potentiel lien de causalité avec les vaccins à ARN messager et leur utilisation intensive durant la crise du Covid-19. En cas de mort subite de personnes vaccinées, comment exclure cette possibilité? Pourquoi ne procède-t-on pas à une inspection médico-légale lorsque survient un décès d’origine indéterminée?

Dans sa réponse, le Conseil d’Etat rappelle que la procédure n’impose l’intervention du médecin légiste que lorsque des indices laissent présumer que la mort n’est pas due à une cause naturelle, et notamment qu’une infraction a été commise. Concernant le statut vaccinal des personnes décédées, il n’entre pas dans les compétences de la police de le clarifier, explique-t-il. De toute manière, un tel exercice serait vain au vu du nombre de personnes ayant subi au moins une injection de vaccin à ARNm. Cette situation «rend impossible toute comparaison avec un groupe de contrôle pertinent et donc toute détermination d’un éventuel lien de cause à effet», relève le Conseil d’Etat, rappelant que dans la classe d’âge des 80 ans et plus (particulièrement touchée par la surmortalité en 2022), le taux de vaccination est de 98% et qu’il se monte à 83% chez les plus de 20 ans.