Les suppléances âprement discutées
Avec la nouvelle loi sur le Grand Conseil, les membres des commissions pourront se faire remplacer
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7 septembre 2022 à 18:56
Politique » Le Grand Conseil fribourgeois s’est penché hier matin sur la loi qui régit son propre fonctionnement. Une large révision qui prévoit notamment que les membres des commissions permanentes puissent désormais être remplacés en cas d’absence. Chaque groupe pourra donc disposer d’un suppléant, élu par le parlement ou désignés par son Bureau, pour deux membres titulaires.
Mais cette idée a été combattue par une partie de la droite. Via un amendement, l’UDC Roland Mesot (Châtel-St-Denis) et la PLR Antoinette de Weck (Fribourg) ont ainsi demandé de renoncer purement et simplement à ces remplaçants. «Il s’agit d’une fausse bonne idée. Je conçois qu’il est parfois difficile d’assister à toutes les séances. Mais un suppléant serait trop rarement appelé à siéger. Il n’aurait donc pas le temps d’apprendre les pratiques et les jurisprudences de la commission», insiste Antoinette de Weck.
Pas d’exemptions
Le centriste Hubert Dafflon (Grolley) rétorque: «S’il y a une absence au sein d’une commission, cela peut biaiser le résultat final d’un vote. Et il est important de veiller à la bonne représentativité des partis. Un système de suppléance permettra aussi à de nouveaux membres, notamment à des jeunes, d’intégrer des commissions et de faire ainsi leur apprentissage.» Au final, l’amendement de Roland Mesot et Antoinette de Weck a été recalé par 61 voix contre 38.
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