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Elections cantonales du 28 novembre 2021

Broye. les onze députés sortants en lice

Dans la Broye, les places seront chères car 77 candidats issus de 7 listes briguent l’un des 11 sièges

Les Broyards auront l’embarras du choix pour désigner les onze députés qui défendront les intérêts du district (ici le château de Chenaux, à Estavayer-le-Lac).

Delphine Francey

Delphine Francey

15 octobre 2021 à 04:01

Grand Conseil » Les Broyards auront l’embarras du choix le 7 novembre pour élire les onze députés du district. Septante-sept candidats issus de sept listes complètes sont sur la ligne de départ. Soit treize prétendants de plus que lors des précédentes élections en 2016. On trouve parmi ces postulants, les onze députés sortants, qui souhaitent rempiler pour une nouvelle législature. Alors que la représentation féminine est marquée avec cinq élues, les femmes sont cette année trente-quatre en lice, soit treize de plus qu’il y a cinq ans.

Six formations en place

Les six formations politiques en place souhaitent au minimum maintenir leurs acquis et, dans l’idéal, grappiller au moins un siège supplémentaire. Elles devront composer avec l’arrivée inattendue d’une alliance formée du Centre gauche et d’indépendants, qui se présente comme une alternative pour les personnes ne se retrouvant pas dans les partis traditionnels.

Les élections de 2016 avaient été marquées par le jeu des chaises musicales. Le Centre et le Parti libéral-radical (PLR) avaient chacun perdu un représentant. Un siège était allé à l’UDC, qui récupérait celui perdu durant la précédente législature. Le second siège avait été remporté à la surprise générale par la liste indépendante La Broye c’est vous, menée par Nicolas Kilchoer, qui obtenait dans le même temps son ticket pour la préfecture.

Six membres d’exécutif

Cette fois-ci, la formation indépendante est menée par le député sortant Cédric Péclard, seul élu pour le district de la Broye à ne pas avoir fait une législature complète. L’actuel syndic des Montets est arrivé en cours de route, en novembre 2017, pour remplacer Denis Chassot, décédé subitement. La Broye c’est vous compte six membres d’exécutifs communaux sur onze candidats. Ce qui peut être considéré comme un atout.

Du côté des groupes politiques traditionnels, Le Centre, parti dominant avec trois représentants, serait comblé s’il récupérait le quatrième siège perdu en 2016. La liste menée par Eric Collomb, député depuis 2006 et réélu avec le meilleur score en 2011 et 2016, compte également Anne Meyer Loetscher et Pierre-André Grandgirard, tous deux membres du Grand Conseil depuis 2011. Eric Chassot, syndic d’Estavayer, tente à nouveau sa chance après quelques essais infructueux. Bien réélu en mars lors des élections communales, le centriste pourrait profiter de ce capital sympathie auprès des électeurs pour entrer au parlement cantonal.

Le Parti socialiste espère conserver ses deux sièges qu’il occupe depuis 1996. Ses députées Rose-Marie Rodriguez, en place depuis 2011, et Violaine Cotting, arrivée en 2016, souhaitent rempiler pour une nouvelle législature. Le PLR, pour sa part, serait enchanté s’il pouvait récupérer son troisième siège perdu en 2016. Parmi ses onze candidats, on trouve les deux sortants Nadia Savary, députée depuis bientôt 13 ans, et Peter Wüthrich, qui a deux législatures à son actif. Ainsi que Christophe Chardonnens, ancien préfet de la Broye qui s’est retiré de la scène politique en 2016.

La section broyarde de l’UDC, de son côté, a établi pour la première fois une alliance avec l’Union démocratique fédérale (UDF). Pour conserver ses deux sièges, elle peut compter notamment sur Michel Zadory, le doyen de la députation broyarde avec plus de 20 ans d’exercice, et Jean-Daniel Chardonnens, élu en 2016.

Créée officiellement il y a plus d’une année, la section broyarde des Verts affiche ses ambitions: obtenir une deuxième place au parlement cantonal. Elle est menée par Sylvie Bonvin-Sansonnens, actuelle présidente du Grand Conseil et candidate au Conseil d’Etat, qui a toutes ses chances d’accéder à l’exécutif cantonal. La vague verte, qui a déferlé lors les élections communales en mars dernier, pourrait bien se répéter cet automne sur le plan cantonal.

Pour terminer, l’alliance Centre gauche et indépendants espère décrocher au moins un siège. Parmi les onze candidats, un seul a une longue carrière politique à son actif. Il s’agit de Dominique Corminbœuf. Le Diderain, aujourd’hui indépendant, a notamment siégé au Grand Conseil pendant plus de 18 ans sous la bannière socialiste. Il n’avait pas été réélu en 2016.

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