Le Young Harmonic Band fête ses vingt ans

Musique » Les rires fusent. A l’intérieur du chalet de vacances de Bellegarde, des enfants et des adolescents s’affrontent en olympiades, tandis que d’autres se lancent dans un match de ping-pong. Mais ils guignent déjà les cornets, trombones, percussions ou basses, impatients de lancer la prochaine répétition. Car outre la bonne humeur, ces 50 jeunes de 9 à 21 ans partagent une même passion: la musique. Ils font partie du Young Harmonic Band (YHB), qui fête ses 20 ans cette année.

Le traditionnel camp s’est vu prolongé de deux jours en vue de préparer le concert anniversaire qui aura lieu ce samedi à la salle paroissiale de Belfaux. Les membres actuels du YHB se produiront en première partie avant de laisser la place à un ensemble formé d’anciens musiciens. Un programme qui reflète l’esprit et le but central du YHB: former la relève.

Transmission de savoir

A l’origine, cinq sociétés mères souhaitaient relancer un premier ensemble de jeunes musiciens. Ceci afin de les préparer à entrer dans les sociétés d’adultes, les former et les familiariser avec les instruments, relate Dominique Morel, professeur de trompette au Conservatoire de Fribourg, cofondateur du YHB et à la baguette dès le début. Formant déjà des jeunes à Courtion, il a donné l’impulsion, suivi par les autres sociétés. Dès 13-15 ans, les jeunes peuvent intégrer les sociétés mères et choisir de poursuivre ou non en parallèle le YHB, qui n’impose pas de limite d’âge. Les sociétés financent les cotisations pour les membres du YHB. «Le but de ce groupe est de former les jeunes musiciens afin de faciliter leur entrée dans les fanfares de village par l’expérience acquise, explique Dominique Morel. Le YHB, orchestre à vent composé de cuivres, regroupe les élèves des écoles de musique des sociétés fondatrices actuelles: l’Avenir de Barberêche-Courtepin, la Lyre de Belfaux, l’Avenir de Grolley, l’Elite de Cressier et la Lyre paroissiale de Courtion.» Le YHB est ainsi invité à jouer les premières parties des concerts des sociétés, soit au moins cinq fois par an.