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Elections cantonales du 28 novembre 2021

L’avenir, les yeux dans les yeux

La chrétienne-sociale Sophie Tritten est en lice pour le Conseil d’Etat. «Une force» pour la gauche

Sophie Tritten a opté pour les saveurs grecques d’Idées crétoises, sur Pérolles. Tout à la conversation, personne n’a pensé au dessert.

 Stéphane Sanchez

Stéphane Sanchez

18 novembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

A table (4/9) » Pour le deuxième tour de l’élection au Conseil d’Etat, La Liberté a invité chaque candidat à aller manger dans un restaurant de son choix. Une rencontre pour parler politique, mais pas seulement.

Sophie Tritten a ses péchés mignons, elle l’avoue: «Le chocolat, le boudin et les spaghettis carbonara de mon homme.» Mais pour ce repas, la candidate du Centre gauche-PCS au Conseil d’Etat a choisi la table d’Idées crétoises. Un établissement grec, l’exotisme en plein Pérolles, servi à «deux pas du bureau» et «avec le sourire», justifie la quadragénaire, qui goûte «trop peu» à ce plaisir. Sans consulter la carte, elle opte pour l’assiette mixte végétarienne: lentilles, pois chiches, coriandre. «Des saveurs qu’on ne cuisine pas à la maison.» A boire? De l’eau, «pour garder les idées claires».

Sophie Tritten s’installe sans chichi sur la chaise assignée par notre photographe. Elle ne ferait pas la fine bouche non plus, si elle était élue au Conseil d’Etat: «Il n’y a pas de petite Direction, ni d’enjeu mineur: il s’agit toujours de l’intérêt public», résume la Sarinoise en évoquant ses études de droit, qui couvraient l’entier de l’action étatique. «Tout me conviendra.»

Du droit au social

Sophie Tritten a d’abord défendu les intérêts juridiques de l’Université de Fribourg. Sa fibre syndicale, elle la doit en partie à la réforme administrative «brutale» menée par le rectorat en 2004. «L’association du personnel était intervenue. La problématique m’a intéressée, et j’ai rejoint son comité.» Mais pour la chrétienne-sociale, cette fibre altruiste s’enracine aussi dans la générosité de sa grand-mère, qui tenait le Belvédère, à Rossens – «une table ouverte». Elle s’ancre également dans les difficultés d’apprentissage de son fils, aujourd’hui disparues, mais qui lui ont fait découvrir «le monde des enfants qui n’entrent pas dans le moule».

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