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Canton

Internement requis après l’incendie

Un Afghan schizophrène avait bouté le feu au matelas de sa cellule de la Prison centrale en mai 2019

Reportage à la Prison centrale, en Vieille ville de Fribourg. Cellule de détenu. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 12.03.2020Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

 Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

22 février 2021 à 21:03

Temps de lecture : 1 min

Justice » Le 27 mai 2019 en fin d’après-midi, un détenu boutait le feu à un matelas dans sa cellule de la Prison centrale à Fribourg. Cet Afghan d’une vingtaine d’années, extrait de la pièce enfumée après avoir tambouriné à la porte pour appeler les gardiens au secours, pourrait bientôt détenir le triste privilège d’avoir été condamné deux fois à un internement thérapeutique au sens du redouté article 59 du Code pénal. C’est du moins la sanction requise ce lundi par le procureur Frédéric Chassot, qui a également demandé au Tribunal de la Sarine d’infliger au jeune homme, souffrant d’une forme grave de schizophrénie, une peine de 7 mois de prison ferme pour incendie intentionnel.

«Je demande grâce»

Trois jours avant de mettre le feu à son lit afin, dit-il, de se suicider, cet ancien mineur non accompagné affirmant être arrivé en Suisse en 2015 avait été condamné à l’internement, à 8 mois d’emprisonnement et à 5 ans d’expulsion pour une série d’agressions commises sur un collaborateur et deux résidents du foyer pour requérants d’asile où il était alors hébergé. Des actes hyperviolents, sans aucune explication apparente, que l’intéressé avait affirmé avoir commis sous l’emprise des voix qu’il dit entendre dans sa tête.

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