Des Assises pour le centenaire de l'AFEPS

Sport » Yoga, rollerskate, baseball, les formations continues au programme du centenaire de l’Association fribourgeoise d’éducation physique et de sport scolaire (AFEPS) ne datent, elles, pas du siècle dernier. L’instance, qui compte 180 membres, organise ce week-end à Bulle deux jours de célébrations et de discussions. Les premières Assises du sport fribourgeois figurent en effet au cœur des festivités.

Jonathan Badan, son président, revient sur l’histoire de l’AFEPS, ses enjeux et son avenir.

Pourquoi avoir attendu votre centième anniversaire pour organiser les premières assises dans le canton?

Jonathan Badan: Nous nous sommes inspirés de nos voisins vaudois, qui ont organisé une telle rencontre avec leurs décideurs cantonaux l’an dernier. Le centenaire est un cadeau fait à nos membres. Les assises s’y intègrent pour leur permettre d’y prendre part en tant que spectateur et acteur.

Quels changements espérez-vous susciter à travers l’organisation d’un tel événement?

C’est une opportunité pour lancer de nouvelles idées et se montrer audacieux
Jonathan Badan

L’objectif des assises n’est pas d’en sortir avec des solutions toutes définies. Nous voulons cependant susciter le débat, la réflexion. C’est une opportunité de réunir tous les spécialistes et décideurs concernés par cette thématique et en profiter pour lancer de nouvelles idées et se montrer audacieux. Nous allons aussi faire le point sur ce qui se passe actuellement au niveau des infrastructures, de la santé des élèves et de l’offre sportive scolaire dans sa globalité.

Justement, comment se porte l’enseignement du sport à l’école?

Les besoins physiologiques des jeunes sont les mêmes aujourd’hui qu’il y a cent ans: bouger, apprendre à se coordonner, évoluer sur les plans physiques et cognitifs. L’offre a, par contre, clairement évolué. Nous disposons de moyens d’enseignement qui étaient auparavant réservés aux sportifs d’élite. Par exemple, filmer les élèves en différé pour leur montrer les points à améliorer. On assiste grâce à ces technologies numériques à des progressions remarquables. C’est un moyen bien plus efficace que le seul retour de l’enseignant pour s’améliorer sur un exercice donné.