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Les élections fédérales de 2023

A Berne, Nadine Gobet sera «comme un poisson dans l’eau»

Portrait de la nouvelle conseillère nationale radicale, vue par des compagnons ou des adversaires politiques.

Le dynamisme, l’assise et la force de conviction de la députée radicale font l’unanimité. © Chloé Lambert

Stéphane Sanchez

Stéphane Sanchez

24 octobre 2023 à 01:20

Temps de lecture : 1 min

Elections » Nadine Gobet, championne des PME. Cette image colle à la peau de la nouvelle conseillère nationale radicale qui succédera à Jacques Bourgeois. Mais la Bulloise – qui a grandi à Romont – pourra faire valoir d’autres atouts à Berne, si l’on en croit ceux qui l’ont côtoyée. A 54 ans bientôt, elle a «la maturité, l’expérience et la force» nécessaires à son mandat. Dixit l’ancien conseiller d’Etat Maurice Ropraz, qui avait poussé la Bulloise à se présenter avec succès au Grand Conseil, en 2006.

Aucun doute, Nadine Gobet incarne de multiples réseaux. Elle dirige depuis 2015 la Fédération patronale et économique, où elle est entrée en 1994 comme juriste et secrétaire patronale. L’institution gère les intérêts de plus de 4000 entreprises du Sud fribourgeois, chapeaute une caisse d’assurances (la CIGA) et œuvre pour plusieurs corporations ou interprofessions.

La Gruérienne s’implique aussi dans des associations intercommunales, comme l’Association régionale la Gruyère, et dans des sociétés anonymes, comme Espace Gruyère SA. Elle est vice-présidente du conseil d’administration de TPF Holding SA.

Un «pivot»

«Elle fait remonter à Fribourg des attentes de citoyens, d’entreprises et de nombreux milieux. Elle a ses entrées auprès des conseillers d’Etat, des députés, des décideurs», relève Maurice Ropraz. Son successeur au château de Bulle, Patrice Borcard, souligne en outre le rôle de «pivot» ou de «médiatrice» de Nadine Gobet: «Elle a de la diplomatie, elle ne blesse pas, mais elle dit les choses.» Même le socialiste Pierre Mauron, adversaire politique de la radicale depuis 2006, lui reconnaît une influence: «Convaincre Nadine Gobet, c’est convaincre les deux tiers du PLR», dit-il.

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