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Editos

Editorial. Une initiative trop rigide et trop compliquée

Selon le rédacteur en chef de La Liberté, François Mauron, l’initiative du Centre a le mérite de lutter contre l’augmentation des coûts de la santé. Mais elle est trop complexe pour être mise en œuvre.

Selon François Mauron, en appliquant l’initiative à la lettre, on pourrait devoir renoncer à certains traitements onéreux, par exemple pour lutter contre le cancer ou le diabète.Keystone

François Mauron

François Mauron

24 mai 2024 à 18:08, mis à jour à 19:08

Temps de lecture : 2 min

Soumise à votation le 9 juin prochain, l’initiative populaire du Centre pour un frein aux coûts a un mérite: elle s’attaque à un problème crucial en formulant une proposition concrète. En prenant exemple sur les mécanismes existants de frein à l’endettement, le texte oblige la Confédération à instaurer un frein aux coûts dans l’assurance-maladie obligatoire. Concrètement, si ceux-ci ont augmenté de plus de 20% par rapport aux salaires deux ans après l’acceptation de l’initiative, les collectivités publiques doivent prendre des mesures pour stopper cette hausse à partir de l’année suivante. Le Centre ne précise pas comment il convient d’agir.