Les Suisses se prononceront le 24 novembre sur une extension à 5 milliards de francs de six tronçons d’autoroute. Le hic: ce coûteux projet ne permettra pas de résoudre les problèmes d’embouteillage, estime François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.
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Aujourd’hui à 16:00, mis à jour à 16:42
Il est vrai que le réseau autoroutier suisse, qui absorbe plus de 40% de la totalité du trafic dans notre pays, connaît des goulets d’étranglement. Les bouchons y sont récurrents, particulièrement aux heures de pointe. Pour les faire sauter, le Conseil fédéral propose d’élargir six tronçons régulièrement congestionnés, dont l’un entre Le Vengeron et Nyon, rajouté au paquet in extremis à la suggestion du madré Albert Rösti, pour que la Suisse romande ne soit pas laissée en marge. Soumis à votation le 24 novembre, le projet coûtera la bagatelle de 5 milliards de francs.
Le 24 novembre, le peuple est invité à débloquer 4,9 milliards pour six projets d’aménagement autoroutier. Au vu de la vétusté du réseau, il en va de la sécurité des automobilistes, mais aussi de la solidarité entre régions, selon le journaliste Bertrand Fischer.
