
La Liberté du 7 novembre nous apprend qu’une centaine de personnes, que dis-je de personnalités, demande au Conseil d’Etat de revoir sa position et d’accueillir des enfants blessés de Gaza (ce que le gouvernement a fini par faire, hier, en acceptant d’accueillir un seul enfant, ndlr). Une contestation de plus contre une décision politique, et venant notamment de celles et ceux qui ont été ministres fédéraux et cantonaux.
A bien y réfléchir, c’est une aubaine. Voilà une liste toute prête de gens qui sont à même de donner un coup de main bienvenu pour accueillir, soutenir et coacher les accompagnants des enfants blessés, pour les guider dans une culture totalement différente et pour s’assurer qu’ils ne vont pas grossir les rangs des manifestants propalestiniens.
Ce serait formidable de pouvoir tirer profit de leur proposition, de leurs compétences et de leur grande expérience acquises au cours de leurs mandats, ou de leurs relations professionnelles. Une belle équipe de proches-aidants bénévoles, juste le temps que les enfants soient guéris. Dire aux autres ce qu’ils doivent faire, c’est bien. Se mettre à disposition et retrousser les manches, c’est beaucoup mieux.