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Education

On se calme

Répondre à la demande de placement des plus jeunes devient problématique dans le district de la Glâne. © Charles Ellena

équipe de l’éducation familiale, Fribourg

équipe de l’éducation familiale, Fribourg

19 mars 2014 à 04:10

Ces histoires sont des «séquences» extraites des rencontres que l’Education familiale organise dans le canton; elles traitent des compétences éducatives des parents.

«Je n’ai pas compris ce qui s’est passé dans la tête de ma fille, chez des amis. Sans doute Justine était-elle fatiguée! Elle a piqué une crise monumentale. Je ne sais pas si c’était à cause des bottes qu’elle refusait d’enfiler. Elle a poussé des hurlements devant tout le monde. Elle paraissait tellement fermée dans sa colère. Je l’ai emmenée dehors. J’ai respiré profondément et j’ai regardé ailleurs. Un peu calmées, nous sommes retournées chercher nos affaires et dire au revoir à nos amis.»

Voyons le bon côté des choses: la colère est porteuse de sentiments d’autonomie et de combativité qui rendront les enfants plus forts. En même temps, parents et éducateurs ont la responsabilité de leur apprendre à exprimer leur colère autrement. Cette colère a plusieurs causes. L’enfant se sent frustré, il veut obtenir quelque chose qui lui est refusé. Il découvre qu’il n’est pas tout-puissant. L’enfant se sent impuissant, lorsqu’il n’arrive pas à faire quelque chose par lui-même. Il envoie à sa manière des signaux d’appel et d’attention. Il est en train d’apprendre que chacun occupe une place unique dans la famille et que la vie comporte une part de mystère (on ne comprend pas tout, ni tout de suite) et une part d’injustice (l’autre a plus ou moinsque moi).

Comment l’aider à s’en sortir? Enfant et adulte font une pause, ne se parlent plus et s’éloignent l’un de l’autre. Ils se revoient quand ils sont plus calmes.

L’après-colère est une étape importante: il est nécessaire d’aider l’enfant (photo/prétexte charles ellena) à être bien avec lui-même et avec les autres, en reprenant la vie d’avant la colère, par exemple en l’accompagnant vers un petit projet, qui le fait renouer avec les autres; cela peut être un petit geste ou quelques mots: «Justine, tu m’aides à chercher les affaires pour partir?» De retour à la maison, la mère prendra le temps d’en parler avec Justine, en posant une question ouverte:«Que s’est-il passé?» Adulte et enfant parleront aussi de leurs émotions: «Quand on est en colère, on devient malpoli, grossier, on perd la tête et on blesse.» Ils chercheront ensemble des manières d’éviter cela.

> www.educationfamiliale.ch; 026 321 48 70

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