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Droits humains/RDC. L'ONU estime que "le pire est peut-être encore à venir" en RDC

"Le pire est peut-être encore à venir". Vendredi à Genève, le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme n'a pas caché son inquiétude devant le Conseil des droits de l'homme sur l'avancée des rebelles M23 dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk estime probable que les violences sexuelles augmentent si aucun dispositif n'est pris dans l'Est de la République démocratique du Congo (archives).KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

ATS

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Aujourd’hui à 10:13, mis à jour à 10:23

Temps de lecture : 1 min

Il est préoccupé non seulement pour la population congolaise, mais aussi celle des pays voisins. Après Goma et le Nord-Kivu, "les tensions montent actuellement au Sud-Kivu", a déploré l'Autrichien au début d'une réunion extraordinaire.

Un projet de résolution sera discuté dans l'après-midi. Il prévoit le lancement d'une mission internationale d'établissement des faits et condamne fermement le M23 et l'armée rwandaise pour les violences des dernières semaines.

Le mécanisme d'investigation, dont les membres seraient nommés par le Haut commissaire, est considéré comme une première étape par la RDC. Selon elle et l'ONU, les affrontements récents ont fait environ 3000 tués. Plus de 500'000 personnes ont été déplacées. Parmi les exactions, des viols ont été observés.