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Les cantons approuvent la réduction de la quarantaine

Les cantons comprennent la décision du Conseil fédéral de réduire la durée de quarantaine et d'isolement à cinq jours. Les milieux économiques saluent également cette mesure attendue. Ils se montrent toutefois plus critiques vis-à-vis de la prolongation des mesures existantes, dont le télétravail.


ATS

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12 janvier 2022 à 17:11

Bien que la réduction de la durée de quarantaine et d'isolement n'a pas été mise en consultation, de nombreux représentants des cantons s'étaient prononcés en sa faveur, a rappelé la Conférence suisse des directeurs de la santé (CDS), contactée par Keystone-ATS.

La durée d'incubation plus courte et la haute contagiosité au début de l'infection par le variant Omicron rendent la décision du Conseil fédéral "compréhensible", a-t-elle ajouté. Les cantons ont désormais jusqu'à lundi pour se prononcer sur d'éventuelles adaptations de l'isolement et la quarantaine.

La durée des isolements et quarantaines sera réduite à cinq jours

Le comité directeur de la CDS estime en outre qu'il est justifié de maintenir provisoirement les mesures en vigueur. Les répercussions du nombre très élevé de cas sur le système de santé sont entachées de grandes incertitudes - notamment parce que l'évolution des infections pourrait se déplacer de la population jeune vers la population âgée. Une politique de "laisser-faire" n'est actuellement pas justifiable du point de vue de la politique de santé.

Soulagement de l'économie

Du côté des entreprises, le soulagement était de taille face à la décision de ne pas durcir les mesures. Les restaurants peuvent au moins respirer, a commenté GastroSuisse.

Les milieux économiques se sont également réjouis de la réduction de la quarantaine, exigée ces derniers jours. Aux yeux de l'usam et de l'Union patronale suisse, le Conseil fédéral aurait même pu aller plus loin en supprimant totalement la quarantaine.

Selon cette dernière, les personnes asymptomatiques devraient en être exemptées. Actuellement, environ 4% des personnes actives ne peuvent travailler en raison de la pandémie, a indiqué à Keystone-ATS le président de l'organisation Valentin Vogt. Si ce pourcentage continue d'augmenter, la situation sera critique pour l'économie suisse. La faîtière Travail.Suisse s'oppose elle à une suppression totale de la quarantaine.

Les milieux économiques regrettent toutefois la prolongation des mesures existantes jusqu'à fin mars. S'il devait se confirmer dans les semaines à venir que la cinquième vague d'infections est moins grave qu'imaginée, de nouveaux assouplissements s'imposeraient bien plus tôt, a estimé economiesuisse dans un communiqué.

Dans le viseur des faîtières se trouve en particulier la prolongation du télétravail. Celle-ci n'est pas pertinente et relève de la "pure politique symbolique", a relevé l'usam sur son site internet. Travail.Suisse se montre elle plus modérée et appelle à réexaminer régulièrement la nécessité du télétravail, au vu de ses effets négatifs sur le long terme sur les employés. Un compromis de type 50% télétravail - 50% travail sur place doit être examiné.

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