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Environnement. L'écologiste Paul Watson a demandé la nationalité française

Le militant écologiste Paul Watson, détenu au Groenland et réclamé par le Japon pour des faits liés à son combat contre la chasse à la baleine, a demandé la nationalité française, a annoncé jeudi l'avocat Jean Tamalet, coordinateur de son équipe de défense, à l'AFP.

Manifestation mercredi à Paris en faveur de l'acceptation par la France de la demande d'asile politique déposée par Paul Watson.KEYSTONE/AP/Louise Delmotte

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ATS, BLG et AFP

Aujourd’hui à 14:17, mis à jour à 14:51

Temps de lecture : 1 min

Cette demande a été formulée mercredi, a précisé Me Tamalet, estimant que celle-ci "prend tout son sens quand on réalise que, depuis 1977, il met tout en œuvre pour protéger l'écosystème marin là où la France possède la deuxième façade maritime au monde".

Dans une lettre manuscrite adressée à Emmanuel Macron, Paul Watson a demandé l'asile politique en France, mais cette demande se heurte à certaines difficultés, notamment car le demandeur doit en principe se trouver sur le territoire français pour la formuler.

L'annonce de cette demande de nationalité française de l'Américano-canadien de 73 ans intervient alors que la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué jeudi matin sur Franceinfo que la France appellerait à la libération de Paul Watson auprès du Danemark.

Nous allons "réitérer avec le président de la République le fait que les faits qui lui sont reprochés, de notre point de vue, ne motivent pas, ne justifient pas une détention, et effectivement appeler à la libération de Paul Watson", a déclaré la ministre.

Détention prolongée

Le farouche opposant à la chasse à la baleine a été maintenu en détention mercredi jusqu'au 13 novembre par la justice groenlandaise dans l'attente de la décision du gouvernement danois sur la demande d'extradition du Japon.

Selon son équipe de défense, le fondateur de Sea Shepherd est poursuivi pour "obstruction à une activité commerciale" et accusé d'être co-responsable de dommages et de blessures lors de heurts dans l'océan Antarctique début 2010.